RSS

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Sucre : Comment l'industrie vous rend accros


Cash Investigation - Sucre : Comment l'industrie vous rend accros


L’information de masse est une religion post-moderne


Source de l'article.

Vous allez trouver mon propos étrange voire même ésotérique ou iconoclaste mais force est de constater que l’information de masse est devenu un ingrédient essentiel au pouvoir et je mettrai le pluriel en évoquant les pouvoirs, étant entendu qu’entre les banques, les grandes industries, l’armée, les machines culturelles multinationales et les États, il existe des connivences d’intérêt évidentes. Et que quand Arnaud Montebourg en marinière boxe Monsieur Mittal, on est plus près du théâtre de Guignol que de la lutte des classes et même de l’action politique. Les émissions de Drucker, le show des enfoirés, les talk shows sur la cinq à 20 heures et le cirque de Sébastien le samedi, sans oublier les messes du JT, tout cela n’est que promotion et propagande, servant à vendre des produits ou bien à calmer les masses en administrant un culte où parfois, une commémoration s’accompagne d’une marche pleine d’émotions et d’autres fois, une nécrologie s’accompagne d’une larme pleine d’émotions et qu’enfin, une victoire sportive s’accompagne d’une hystérie collective pleine d’émotion. Historique ! Clament les prélats des plateaux télé. Dieu merci, l’Histoire ne s’est pas faite avec une équipe de rugby ou une nana faisant des brasses dans une piscine, sinon nous parlerions peut-être allemand à l’heure où j’écris ces lignes. L’information de masse fonctionne sur le principe de la théologie politique. C’est-à-dire comme un instrument de contrôle des populations. Remplaçant de ce fait l’Eglise catholique très présente jusqu’à la fin des Lumières et très prisée par les princes.

 Nos princes du moment, qu’on appelle élite, dirigeants, directeurs ou managers, apprécient la théologie médiatique pour ce qu’elle permet en terme de structuration du mental (peut-être devrais-je dire déstructuration) et de police de la pensée dirigée. Je ne pense pas que l’information soit en cause. Même si les intellectuels et autres universitaires peinent à produire des savoirs éclairés, on peut trouver les moyens de diffuser quelques vérités et d’instruire les peuples avec un minimum de philosophie mais ce n’est pas le tournant que prennent les médias de masse, préférant diffuser un ensemble d’informations simplistes voire dégradées mais que tout le monde comprend et qui se diffuse de manière universelle comme un Harlem shake d’émotions virales et pandémiques. Ainsi, a-t-on fait de Chavez un épouvantail, du pape François un révolutionnaire, de Poutine un nouveau Staline, d’Obama un pacifiste, de Hessel le saint pontife de la lutte universelle des indignés. Bref, des tas de symboles et d’images et d’allégories que les médias diffusent comme en d’autres temps l’Eglise catholique usait de rites et fables récitées à des ouailles dotées d’un âge mental de dix ans. C’est comme cela que l’Etat tient son peuple. Avec l’Eglise il y a trois siècles, avec les médias au 21ème siècle. Avec des icônes et des idoles. Les célébrités ont remplacé les saints. Les prières ont fait place à l’épiphanie cathodique où un Justin Timberlake émoustille les jeunes filles déjà déflorées et fanées tout en chantant comme une casserole.

 Le résultat, c’est que les gens croient n’importe quoi et se font arnaquer par les puissants. Aucune sommité charitable du monde des clercs ne viendra déclamer ces quelques vérités, comme le rôle néfaste des mutuelles sur les coûts du système de santé et le jeu duplice des mutuelles avec les opticiens par exemple. Ou alors le côté foncièrement injuste des retraites par répartition. Il faut sauver le système ne cessent de clamer les faussaires de l’Etat providence. Il faut être compétitif et passer au socialisme de l’offre nous suggère le maçon pas très franc, prince parmi les notables de notre vénérable Gaule. On vous fait croire que toutes les célébrités qui chantent et ont du succès ont un talent fou. Et vous allez raquer 40 euros pour assister à un spectacle pour mélomanes déchus au tympan façonné en cuvette de chiottes. On vous balance que François Hollande est dans les choux question sondage et vous pouvez communier tous ensemble en partageant cette idée de catéchumène instruit par les médias de masse : François, tu n’as pas la cote ! Et ça soulage. On se plaît à rire du pingouin, ça offre à l’âme une porte de sortie pour les simples d’esprits qui sont heureux, le paradis de la moquerie leur est offert mais ils devront payer des loyers élevés parce que les élus locaux ont trafiqué les zones constructibles permettant au passage à quelques copains pourvus d’un lopin de terre d’empocher les euros par centaines de mille. Sans compter les lois Robien et j’en passe. Au royaume de la croyance, les ignorants sont les sujets oints par le Dieu théo-politique des médias de masse. Les ouailles sont prêtes à mettre en place la bureaucratie du carbone parce que la messe médiatique les a convaincues que le climat se dérègle. Ah bon ? Eh oui, il se dérègle et c’est étrange, ça tombe pile poil au moment où les bureaucrates ont inventé la taxe carbone et des tas de normes inutiles mais très profitables pour les dealers de mauvaise conscience climatique et de science frelatée. La vraie science, elle vous dira que le propre du climat est de ne pas être réglé et que l’atmosphère n’est pas une serre chauffée dont on peut régler la température. La vraie science est pour une part ésotérique, elle ravit l’âme et montre que le salut n’est pas dans les prothèses chimiques et technologiques. Mais la religion de masse vous incline à croire en la magie de la science et en ses miracles statistiques.

 En évoquant la religion des médias de masse, que d’aucun désignent comme cathodique, je n’ai fait qu’enfoncer une porte ouverte. Si je voulais être plus original, je suggérerais la thèse d’un dédoublement de l’information, en empruntant la voie tracée par Jan Assmann avec son étude sur la double religion (dont vous lirez prochainement un compte-rendu). Il y aurait une information de qualité secondaire pour le citoyen profane et l’individu moyen et une autre information de qualité supérieure réservée aux gens pas tant initiés qu’instruits et ouverts vers non pas les mystères maçonniques mais vers le domaine des vérités, de la justice et de la morale. Cette idée du dédoublement des informations a de l’avenir car elle épouse parfaitement les contours sociologiques du moment. Tout en s’inscrivant dans le principe de la sécularisation. Ma thèse du medium duplex distingue une information pour gens éclairés, savants, moraux et axés sur l’universel, comme l’ont été les maçons (pas tous) pendant les Lumières, alors qu’une autre information se dessine en parallèle avec la théologie politique, c’est-à-dire comme un ensemble de formes communiquées afin de contrôler et manipuler les populations. Le système fonctionne très bien. On ne peut rien y faire. Peut-être le déplorer mais quand les hommes décident de rester dans l’ignorance, on ne peut pas les faire changer d’avis. Ils sont heureux, ou malheureux, mais ils restent là où ils sont, dans la religion médiatique populaire qui les enveloppe de ce foisonnement de fausses vérités et de sens factice. Les choses sont décidées pour dix ou vingt ans. Après, il y a fort à parier que rien ne changera. Le projet d’élévation des Lumières a échoué mais c’était prévisible. La théologie médiatique occupe définitivement le terrain, satisfaisant les aspirations moyennes du vulgaire. Les initiés continuent leur course en augmentant leurs connaissances et en se rapprochant de l’universel. Il ne faut pas mépriser son prochain. Du point de vue de Dieu aucun homme ne vaut plus qu’un autre.




Articles pouvant vous intéresser : 


Les nouveaux chiens de garde

Le temps de cerveau disponible

Le tube

DSK, Hollande etc...

Le champs journalistique et la télévision, Pierre Bourdieu

Sur la télévision (Pierre Bourdieu)

Fin de concession 

Attention Danger Travail

Guerres à vendre

Pas vu , Pas pris

Les nouveaux chiens de garde
















Articles pouvant vous intéresser :


Le Tube

Le temps de cerveau disponible

Pas vu, Pas Pris...

Fin de concession

Comment les médias poussent à la guerre?

Noam Chomsky, la manufacture du consentement

The Corporation VOSTFR

Manipulation médiatique, censure, propagande chez Fox News

Journalisme servile ou opprimé?

Les dissimulateurs

Vendre la guerre aux américains

Un monde sans humains







XXIe siècle. Les machines sont devenues omniprésentes. Des applications robotiques aux nanotechnologies, elles envahissent notre espace. Mais ont-elles pour seul but d'améliorer notre existence ? 

 Depuis une quinzaine d'années, l'accélération du progrès technique a permis de réaliser des prouesses impensables. Refaire marcher des personnes amputées grâce à une prothèse bionique ou passer un entretien professionnel face à un robot ne relève plus de la science fiction. La technologie est partout. Elle régit nos rapports sociaux et va s'immiscer jusque dans nos corps. Mais jusqu'où laisserons-nous encore aller nos machines ? C'est cette question récurrente, à l'origine de nombreuses oeuvres utopiques, que pose ici Philippe Borrel.

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...