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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Quand une alliance défensive devient une association de malfaiteurs


Source
Publié sur Agoravox



Nous n’avons plus rien à faire dans le “Nato“, parce qu’il s’agit là d’un “machin” américain, et qui n’a désormais plus vocation, depuis la disparition de la menace soviétique, qu’à défendre les intérêts de l’Amérique, lesquels, tels que les comprennent ces Américains, sont devenus au fil des ans, éloignés, et parfois même, opposés aux nôtres.



 D’autre part, il est temps que cette appellation “alliance“ cesse de faire encore illusion. Car il est connu que “l’empire” ne possède pas d’alliés, et ne possède que des “vassaux”, tels que celui qu’ont fait de nous depuis quelques décennies déjà, les dirigeants de ce pays, bien mal inspirés en ce domaine des relations étrangères, tout comme dans les autres d’ailleurs. Ceci, pour tenter de faire oublier aux citoyens, leur totale insuffisance, en se prétendant alors par tout leur cinéma d’alliés indéfectibles, de taille à jouer dans la cour des grands.

Il est manifeste qu’alors même que notre nation ne se connait nul ennemi à l’horizon, nous avons été engagés, du Liban à l’Afghanistan, en passant par la Somalie, l’Irak, et la Libye, dans des conflits dans lesquels nous n’avions absolument rien à y faire, rien à y gagner, tout à y perdre, et par le fait desquels nous avons justement perdu toute notre crédibilité de puissance indépendante, qui constituait jusqu’alors, l’élément indispensable de notre efficacité diplomatique.

Tout ceci, en nous voyant confinés dans le rôle humiliant de supplétifs serviles, accrochés comme des poissons pilotes sur le dos du requin, en quête d’une reconnaissance par la puissance dominante. Celle-ci, ainsi ceinte de ce lamentable cortège se proclame sans rire, “communauté internationale”, et justifie au prétexte éculé constamment réitéré, de défense universelle de la veuve et de l’orphelin, son obsession belliciste, maladive, par laquelle ses citoyens montrent que leur pensée ne se différencie en rien, de celle de l’homme des cavernes.

Il n’est alors qu’à constater dans quel état de totale désolation, ont été abandonnées les contrées ayant vu le passage chez elles de ces “bienfaiteurs”, porteurs de la “démocratie”, après que par les siècles précédents, ils se soient dits porteurs de la foi et de la civilisation, pour comprendre qu’au-delà même des éternelles histoires de défense de leurs seuls intérêts, pour lesquels elles n’eurent de cesse de guerroyer, c’est afin de maintenir leur domination que les nations prédatrices dites de l’occident, s’emploient à se trouver partout des guerres à faire.

Et quand les prétextes leur manquent, elles ne sont en rien gênées de se les fabriquer de toutes pièces, en instrumentalisant çà et là, des hordes d’exaltés doctrinaires, sanguinaires, en rébellions armées, sous les appellations fumeuses de mouvements de libération, lesquels lors de leurs défaites militaires, et afin d’enfumer les “gogos”, pour lesquels leur connaissance des faits ne peut s’établir que par la désinformation dont les gavent les médias propagandistes, deviennent alors le “brave peuple désarmé”, succombant sous les coups d’un tyran.

Ainsi, ce Nato n’est-il devenu qu’un gigantesque monstre malfaisant, un “ogre“ qui, pour sa survie, s’alimente de “sacrifice humain”, et pour pouvoir continuer à en faire à la fois, l’instrument de leur domination sur les autres, et celui de camouflage des difficultés internes, par des aventures extérieures, les dirigeants des nations prédatrices se trouvent sans cesse en quête de conflits, bien sûr, contre des nations modestes incapables de leur rendre les coups.

Il est remarquable à ce sujet que, quoi qu’ils fassent, les puissants échappent à leur réprimandes, et que tous ceux qui aujourd’hui, promettent des beignes aux Syriens et aux Iraniens, parce qu’ils s’imaginent que l’affaire sera facile, là où ils se trompent lourdement, se sont montrés bien moins “humanistes”, lors des affaires de Tien Am Men, ou de Tchétchénie.

Sortir de cette association de malfaiteurs, dont la complicité à ses méfaits, est de nature à faire peser sur nous bien plus de menaces, qu’elle ne nous en met à l’abri, devrait être un geste “d’intelligence”, de la part du nouveau locataire du Palais.

Bien sûr, ceci nécessiterait “qu’il en ait”, ce dont sa progéniture semble témoigner, mais surtout, qu’il ne soit pas lui aussi soumis comme le fut l’autre, à l’influence d’un lobby malfaisant, mais là, nous pouvons avoir les plus grandes, et les plus légitimes, inquiétudes...


 Paris, le 25 juin 2012
 Richard Pulvar

Le FBI équipé pour espionner sur Skype


Source de la "brève"




Après quatre ans de recherches et 54 millions de dollars dépensés, le FBI a finalement mis au point un outil capable de surveiller les conversations sur Skype (service de téléphonie et visiophonie par Internet) et sur d'autres communications sur Internet et réseaux sans fils. Une cellule spécialisée baptisée Centre d'assistance aux communications domestiques (DCAC) a été créée en compagnie de l'agence antidrogue et les US Marshals pour espionner les données sous ordre judiciaire, rapporte jeudi le site Cnet.com.

Ce nouvel instrument de surveillance a d'ores et déjà provoqué une levée de bouclier dans la société civile, notamment sur le manque de transparence de la part du FBI.




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Le détournement de l’argent public des plans de relance


Source

Article issue du site Vetement-made-in-france écrit par Francis Journot


Les contribuables français pensent que les fonds publics des plans de relance sont utilisés pour le développement d’entreprises qui créent des emplois en France.

En réalité, cet argent est souvent distribué à des entreprises du CAC 40, à l’affut du moindre euro d’aide publique. Celles-ci ne se sentent pas pour autant redevables et n’hésitent pas à délocaliser à chaque fois qu’elles le peuvent.

Une autre part de ces deniers de l’État alimente des fonds d’investissement qui financent essentiellement des projets innovants rarement créateurs d’emplois en France car soumis aux exigences du capital investissement avec l’obligation de produire dans les pays à bas coûts.



LE BUSINESS DES FONDS D’INVESTISSEMENT 

Vous disposez d’un réseau relationnel de haut niveau. Vous côtoyez la fine fleur du grand capital et des personnalités politiques parmi les plus influentes mais vous n’avez ni entreprise innovante, ni projet innovant et aucune compétence particulière. Vous n’avez surtout pas envie de vous embarrasser avec une entreprise industrielle, la gestion de son personnel et des semaines de 60 ou 80 heures pour des résultats financiers souvent mitigés. Pourtant vous aimeriez bien vous aussi profiter de la manne financière de plusieurs dizaines de milliards d’euros des plans de relance et autres fonds publics à portée de réseau !

Créez un fonds d’investissement et rejoignez la caste des initiés du microcosme du capital investissement !
Vous pourrez vous aussi jouez au Monopoly avec les impôts des français. Vous vous enrichirez davantage qu’en créant une entreprise industrielle, les risques seront moindres et vous vous fatiguerez moins. Vous pourrez même installer votre siège hors de France.

Investissez ou trouvez 1 ou 2 millions pour amorcer la pompe à fric, puis demandez 1 ou 2 million d’euros à « CDC entreprises ». Ils alimentent déjà 12 « fonds de fonds » et plus de 200 fonds directs en France et à l’étranger, alors un de plus ou un de moins, cela n’a guère d’importance, surtout si vous êtes introduit par une personnalité de premier plan.

Citons le cas de « CDC capital investissement », une autre filiale de CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) qui a fait en octobre 2006, un chèque de 800 millions d’euros au milliardaire belge Albert Frère, pour l’achat de sa chaine de restauration rapide QUICK, qui ne valait deux ans plus tôt, selon son propre PDG, que 300 millions d’euros.

Malgré cette prodigalité, un investissement de la CDC qui, par ailleurs, gère près de 250 milliards d’euros constitue toujours précieux sésame. Muni de ces premiers fonds, faites ensuite le tour des investisseurs, organismes ou dispositifs  et dites que votre fonds, expert en hautes technologies et autres produits innovants, investira uniquement dans des projets novateurs et porteurs de croissance mais surtout pas dans l’industrie manufacturière traditionnelle lorsqu’elle produit en France, source de conflits sociaux, (aucun fonds sérieux ne le fait !) et peu conforme avec votre vision éclairée d’un monde de demain ouvert à la mondialisation et à la construction duquel vous souhaitez apportez votre expertise en ingénierie financière internationale.

Plans de relance, Fonds stratégique d’investissement ou Grand emprunt, tous les dispositifs et organismes seront ravis de vous confier de l’argent public et se féliciteront de créer un effet de levier pourtant peu souvent avéré.


L ‘EXPERTISE DES FONDS D’INVESTISSEMENT 

Citons l’exemple de l’entreprise française de prêt à porter pour jeunes femmes « MORGAN de toi ». La marque créée en 1968 était vendue dans prés de 500 point de ventes et possédait prés de 200 boutiques en propre, lorsqu’en 2006, le puissant fonds APAX PARTNERS (35 milliards de dollars de capitalisation), propriétaire de 40 % des parts de société depuis 1998, a évincé les fondateurs de l’entreprise pour en prendre la direction.

Deux ans plus tard, après plusieurs erreurs de stratégie, dont la délocalisation de la production en Chine, la clientèle fuyait et l’enseigne déposait le bilan. Fort heureusement, le groupe BEAUMANOIR à repris et sauvé l’entreprise mais ce cas nous interroge sur les compétences et la pertinence des conseils prodigués aux entreprises par les experts du capital investissement.


LA FIN D’UN LEADER 

L’ancien leader européen du Photovoltaïque PHOTOWATT, pourtant à la pointe de l’innovation pendant 30 ans, a dû, faute d’aides financières de l’État et de financement des banques, déposer le bilan en novembre 2011 avant de tomber dans le giron d’EDF.

Le FSI (Fonds Stratégique d’Investissement) dont l’objet était « d'apporter les fonds propres indispensables aux entreprises françaises stratégiques, confrontées à la crise », avait refusé d’aider l’entreprise la plus innovante de France ou d’Europe en matière d’énergie solaire !

Ce refus de financement de l’État nous démontre qu’il ne suffit pas de présenter un projet créateur d’emploi ou d’être un champion de l’innovation, pour avoir accès aux dispositifs d’aide aux entreprises. Il semble que l’appartenance à un réseau politique influent ou au réseau du grand capital, constitue la clef pour accéder aux grands dispositifs de relance de l’économie.


ASSAINIR LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES 

François Hollande a déclaré durant la campagne présidentielle, vouloir assainir le monde de la finance et peut-être devrait-il commencer par mettre fin à ces pratiques plus proches du système mafieux que de la pratique républicaine afin que l’on juge les projets sur des critères plus objectifs. Les fonds d’investissement parasitent les fonds publics destinés au développement des PME et cela génère une déperdition de l’argent public au lieu de l’effet de levier escompté.

Rappelons l’échec de ces mécanismes utilisés à outrance lors du plan de relance de 35 milliards d’euros qui n’a créé ou sauvé, selon les sages de la cour des comptes, que 20 000 à 70 000 emplois et du grand emprunt de 34 milliards d’euros qui en a généré encore moins. Au moment où l’État demande de plus en plus de sacrifices aux contribuables, peut-être conviendrait-il de faire l’économie de ces intermédiaires, en finançant directement les entreprises en recherche d’aide pour leur développement.

Par ailleurs, on peut s’étonner que depuis 2008, Patricia Barbizet, N°2 du groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute), soit l’un des administrateurs du FSI, fonds d’investissement doté de 20 milliards d’euros d’argent public, et en préside également le comité d’investissement.

PPR est un grand groupe du CAC 40 dont la délocalisation de la production des articles vendus dans les magasins (Conforma, Printemps, La Redoute, Fnac), a mis au chômage les dizaines de milliers d’ouvriers employés chez les sous-traitants. Qui peut croire que sa dirigeante choisisse d’aider les entreprises dont le développement créera des emplois en France. Il nous semble que François Hollande devrait maintenant nommer une personnalité moins impliquée avec les grands groupes et le grand capital.


LE LEURRE DE L’INNOVATION

La Banque Publique d’Investissement voulue par François Hollande, sera vraisemblablement composée d’anciens organismes et dispositifs déjà existants qui ne sont jamais parvenus à transformer les milliards d’euros qui leur sont confiés en un nombre significatif de véritables emplois, et investira encore uniquement dans l’innovation.

L’antienne des produits innovants, déjà répétée en boucle depuis 35 ans par nos personnalités politiques, nous est à présent resservie pour exclure les industries manufacturières traditionnelles des dispositifs de financement.de l’économie.

Le mythe des produits innovants qui devaient fournir un emploi à chacun d’entre nous, est associé au dogme néolibéral du libre échange qui préconise la délocalisation de notre industrie manufacturière des biens de consommation. Cette politique dont François Hollande a toujours été un ardent partisan, montre son inefficacité et plusieurs millions de personnes au chômage en paient le prix.

Cependant, il convient d’accorder crédit aux promesses de réindustrialisation de notre nouveau Président et puisque l’emploi est sa priorité, ne doutons pas de recevoir bientôt une invitation de l’Élysée ou du ministère du Redressement Productif pour exposer notre projet de relance de l’industrie manufacturière des biens de consommation. 

Francis JOURNOT

Mouvement associatif RENDEZ NOUS NOTRE INDUSTRIE !
www.vetements-made-in-france.com et www.rendez-nous-notre-industrie.com sont des associations citoyennes indépendantes et sans appartenance politique




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L’été de tous les dangers


Source


Écrit par Olivier Chazoule

L’orage financier international s’approche et les nuages se font menaçants.

Moody’s vient de rétrograder 15 banques internationales.

Le séisme a commencé à toucher la marche américaine de Wall Street jeudi en fin d’après-midi et la vague devrait toucher les autres marchés.
Christine Lagarde souhaite l’Union fiscale de l’Union Européenne.

L’Espagne emprunte pour 10 ans à plus de 7%.
La Grèce vient de confirmer son attachement à l’Europe, ou plutôt à l’Euro, ou plus exactement et surtout légitimement à se sauver de la banqueroute.
L’Italie ayant observé que l’Espagne obtient 125 milliards d’Euros de l’Union Européenne en l’espace d’un week end et que la Grèce obtient la renégociation de sa dette sans le dire, réclame à son tour qu’on s’intéresse à elle. En termes financiers, cela veut dire que l’Italie appelle au secours l’Union Européenne pour lui donner beaucoup d’argent.

L’Irlande constatant que de nouvelles conditions sont consenties aux pays précités voit opportunément sa Cour de justice décider il y a quelques jours de la nécessaire approbation par l'Irlande des packages de secours financiers européens en question, ce qui une manière polie sinon habile de redemander plus d'argent européen à de meilleures conditions pour l’Irlande elle-même. Si l’Union Européenne ne paie pas l’Irlande, l’Irlande interdit à l’Europe d’aider les autres pays.

Même José Manuel Barosso, le Président de la Commission Européenne, qui en a vu beaucoup d’autres à Bruxelles et au Portugal, a été surpris de l’audace de l’Irlande.
Mardi, la Slovénie se souvient que ses banques ne sont pas en bon état et prend sa place dans la queue des demandeurs de l’aide européenne.

Entretemps, les promoteurs zélés de l’orthodoxie bancaire fixée dans les règles internationales de Basel III, dont les dirigeants du Fonds Monétaire International, ont mis 8 mois à comprendre ce que la Banque Populaire de Chine avait compris, digéré, décidé et mis en œuvre en Octobre 2011, à savoir la relâche des contraintes de réserves en capital des banques (au lieu de leur contraction suicidaire) permettant une libération partielle et opportune du crédit.

La Banque Centrale Européenne qui sait que son engagement financier risqué en Grèce est deux fois supérieur au montant de son propre capital pourrait reprendre à son compte cette phrase humoristique (humoristique pour Astérix, pas pour la BCE) de Goscinny dans Astérix et les Goths : ton sort ne tient qu’a un fil, Téléferic… À temps étranges, citations et références inhabituelles et un tantinet surprenantes

Alors, la BCE à court d'argent se tourne vers l’Allemagne qui, étourdie et inquiète de tant de sollicitations financières, se tourne à son tour vers le G20 qui se défausse sur le FMI.

Tandis que se conclut le G20 au Brésil, le FMI reçoit fort opportunément mercredi près de 500 nouveaux milliards de dollars en provenance de la Chine, de l’Inde, du Brésil, du Mexique, et d'autres pays dits émergents, qui désormais sont des pays que l’ont peut qualifier d’émergés, surtout si on considère le naufrage actuel des pays dits développés.

On rappellera en passant que le PIB dudit Brésil a dépassé celui de l’Italie et de l’Angleterre et talonne celui de la France.

Le FMI, ravi de tant de faveurs, et avant de se tourner vers l’Europe pour disperser les fonds tout récemment engrangés, se tourne alors vers la FED qui répond qu’elle va continuer à Twister (SIC). 
« Twist again » affirme Bern Bernanke, le patron de la FED, dans une conférence de presse il y a deux jours. Les marchés financiers restent impassibles. Wall Street s’impatiente.

Quelle leçon faut-il tirer de tout cela ?

Que c'est l’été.

Et que se passe-t-il en général pendant l’été ?

C’est simple : on fait passer les pilules les plus amères pendant l’été. Quand les consommateurs, citoyens et contribuables sont en vacances. C’est aussi l’été que les marchés et les Etats traduisent les chocs financiers les plus violents (chocs fiscaux, abandon de l’étalon or, dévaluations, subprimes, Lehman Brothers, AIG, etc.)

C’est pratique, car tout le monde est en vacances et personne ne voit rien venir…

Alors, cet été 2012 sera-t-il chaud ?

Aujourd’hui, à Wall Street il fait 37 degrés à l’ombre

Olivier Chazoule

Les alimenteurs


Ils sont partout ! A la maison, à la cantine, au restaurant, les aliments transformés remplissent nos assiettes.

Gagnée par le surpoids, le diabète, les maladies cardiaques, le goût émoussé par les saveurs faciles et factices, la population n’a guère plus le choix à moins d’entamer une grève de la faim.

Depuis plus de cinquante ans, l’industrie agroalimentaire campe à notre table et se goinfre. Indulgence ou complaisance à l’égard de cette prise de pouvoir, les autorités n’exercent qu’un contrôle limité.

Sur cette montagne de victuailles trop grasses, sucrée ou salées, peu importe que la santé des consommateurs fasse les frais de ses petits plats, l’industrie agro-alimentaire a carte blanche. Avec ce problème « grand format « et explosif de santé publique, ce documentaire met le couvert...







Un horizon sociétal nommé croissance ?


Source


La croissance, en France et dans de nombreux pays du monde, est aujourd'hui prônée de nouveau, comme solution à la crise de l'UE. Mais que recouvre-t-elle, cette fameuse croissance ? Plus largement, une société doit-elle se bâtir, se vivre et se poursuivre sur la croissance ?

 
GRAPH-74.jpgCroissance.jpg Le paysage du désastre n'a cessé de se déployer depuis 2008, année de la crise financière. L'Etat, resté sans solution comme sans résultat significatif, est sommé aujourd'hui de prendre la mesure de ce cancer social et les mesures d'ampleur qu'il nécessite.
La réponse qu'il semble vouloir donner tient en un mot : « croissance », qui a souvent pour corollaire l'onction protectrice qu'on appelle « régulation ».
 
Hors « croissance » renvoie à « production », activité principale de l'entreprise. L’État, les politiques sont de nouveau dévoués à la croissance. Mais la production et la croissance corrélative ne peuvent constituer l'objectif central d'un état, si ce n'est pour les dirigeants d'entreprise ou les politiques au service des dirigeants d'entreprise.
 
Un État existe d'abord pour servir, par des normes et des institutions qui organisent la vie en société, les citoyens qui l'ont pensé, voulu et constitué au fil des générations. Vie en société qui doit être axée sur un progrès qualitatif, avec une dimension nécessairement collective qui se définit et s'incarne en une valeur commune et cardinale, l'égalité.
 
L'entreprise en régime concurrentiel est essentiellement asociale et inégalitaire.
Ceux qui la dirigent en captent l'essentiel des bénéfices – patrons et éventuels actionnaires – contrairement au salarié lambda, dont on n'a pas besoin de rappeler la modicité du salaire moyen et la difficulté à obtenir une quelconque augmentation... Ces mêmes dirigeants à l'égoïsme structurel et actif, perçoivent les institutions et règles de la société comme des entraves qui empêchent la croissance de leur entreprise. Ainsi du salaire minimum qui constitue un «frein insupportable » à la « flexibilité » de l'entreprise, corne partout le Medef. Ainsi des protections internes à l'entreprise, comme les normes de sécurité, ou externes, tels les filets sociaux que les patrons rechignent à accepter, mettre en place et financer – lors même que c'est l'argent du salaire socialisé qui paye ces règles et moyens de vie collective minimale, sinon correcte.
 
La croissance est l'objectif central et unique de l'entreprise. On ne compte plus les auteurs de manuels d'économie bien dégagés au-dessus des oreilles bramant qu'une entreprise dont la taille, la production et les bénéfices stagnent est morte à terme. Un état doit-il adopter ce même mot, ce même standard ? Avant d'y répondre, il ne faut pas oublier que les mots contiennent des choses, définissent un parcours. Adopter la « croissance », c'est adopter le pas et les valeurs de l'entreprise.
 
Alors, la vie en France doit-elle être « croissante » ? Si l'on en croit les professionnels de la politique d'un côté et de l'autre de « l'échiquier » politique, comme dirait Barbier, l'abonné de l'émission de Lagardère que tout le monde connaît, la réponse est positive.
Quelques simples questions permettent pourtant de douter du simple bon sens de ceux qui crient « la croissance !», comme certains médecins « le poumon !»...
 
C'est plus de « croissance » qui va ramener la politique dans le giron citoyen ? C'est plus de croissance qui va obliger les politiques à une vie sobre, une activité intègre, une rigueur au service de la collectivité ? C'est plus de « croissance » qui va faire une carte électorale élisant un député avec le même nombre de voix qu'un autre ? C'est plus de « croissance » qui va faire baisser les prix avant qu'il n'envoient vivre dans la rue une fraction significative des français ? C'est la « croissance » qui va empêcher qu'on paye des loyers pour des appartements aux pièces de 10 m2 de surface où il fait froid en hiver et chaud en été, au quatrième sans ascenseur, avec plancher gondolé, douche si petite que s'y laver devient une prouesse de gymnaste, chauffage dont seule la facture est réellement conséquente et rappel immédiat par le marchand de sommeil qu'on appelle « propriétaire » si vous avez un seul jour de retard pour certifier de votre chèque son racket ?...
 
N'importe qui pourrait continuer longtemps la liste des fractures, des dysfonctionnements et des coups de couteau portés au contrat social, pour lesquels la croissance ne sera d'aucun remède. Ce, pour une bonne et simple raison.
 
La « croissance » n'a rien à voir et n'apporte rien de concret aux valeurs républicaines qui expriment nôtre contrat social, notre volonté de vivre ensemble et de continuer à bâtir un vivre-ensemble meilleur que l'homme solitaire et braquant ses forces comme ses plans contre les autres. Elle ne parle pas de ce qui nous lie mais de ce qui nous oppose, la concurrence des produits, la différence de la richesse. C'est un objectif qui réussit la prouesse d'être vide et pourtant tout à fait nuisible. Une sorte de mirage informe agité aux yeux des imbéciles.
 
Nous avons eu des décennies de croissance ininterrompue et l'économie mondiale ne s'est jamais aussi mal portée. Certains, peut-être conscients de cela et soucieux de dissimuler les coups qu'ils infligent à la société en prétendant lui offrir un baume, posent le mot « régulation » sur leur gâteau.
 
Si l'on se transporte dans le monde brutal du MMA – Mixed Martial Art -, mélange de tous les arts martiaux qui a du succès aux USA et un peu en France, on constate que celui-ci est pourvu de réglementation strictes. Impossible de faire s'affronter des catégories de poids différentes ou de porter des coups derrière la tête, ou encore de frapper aux parties.
La régulation, dans cet univers, consisterait à donner aux agents des combattants la possibilité de définir l'amende normale et supportable pour contrevenir à ces règles, en assortissant, pour la bonne moralité, les amendes d'éventuelles suspension en cas de mort ou d'invalidité permanente des combattants. Les condamnés auraient le droit de faire appel de toute condamnation, ce recours étant suspensif de la peine.
 
« Réguler » la « croissance », c'est donner licence pleine et entière à l’État de faire tout ce qu'il est possible pour alimenter le combat solipsiste, furieux et destructeur de société mené par les entreprises. C'est transformer l’État en un holding général visant à dénouer la société, araser les valeurs qui la fondent et la traversent en permanence pour notre bien, notre devenir, notre existence même.
 
L'objectif croissance est un échec, même et surtout dans le domaine économique. D'ailleurs, les périodes de prospérité n'ont pas été dues à la croissance, mais au fait que la société où se déployait la guerre économique de tous contre tous au profit de quelques-uns, recelait encore des acteurs politiques et citoyens forts qui ont imposé l'idée que le peuple prenne sa part et sa grande part de l'argent que lui-même produit.
 
La « croissance », si on continue à la prôner, à l'accepter comme valeur, à faire de cet ensemble vide, de ce vocabulaire hors-sol et littéralement insensé, notre boussole, engendrera forcément une extension du domaine de la compétition économique régulée. Corrélativement, les valeurs et le périmètre sociétal s'en trouveront encore réduits. La "croissance" ne cessera de ruiner notre pays, tous les pays du monde d'ailleurs, on le voit chaque jour un peu plus.
 
Sa nature est telle qu'elle produit exactement l'inverse de ce qu'elle promet.  Elle est un concept tout à fait particulier et limité à l'entreprise concurrentielle. Son importation dans le politique pour en faire une valeur générale est un échec patent. Non seulement elle ne répond nullement à nos questions, mais elle est un problème qui est rien moins que...Croissant.
 
Grâce à elle, toutes les tendances fondamentales de l'économie actuelle s'exaspèrent. Les prix explosent et les produits sont toujours plus mauvais. Pour la croissance on plie les gens, on les jette, on les affame, et on les tue là-bas dans les contrées exotiques, s'ils refusent. Dans les pays developpés on les conduit à se suicider, ce qui est quand même nettement plus démocratique.
 
La "croissance" a démarré avec la révolution industrielle
Elle est basée sur le commerce des choses, dont on sait depuis l'origine qu'il est fondamentalement truqué. Le commerçant économiquement parfait metraitt en vente du vent, à un prix astronomique. La croissance est née et prospère sur la forme hystérique et contemporaine du commerce, le capitalisme, qui a ajouté au commerce l'exploitation des salariés.
 
Est-ce bien ainsi et pour cela que les hommes doivent vivre ?

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Grèce, une semaine historique


Source


Cette semaine qui s'ouvre comme en forme de signe par un jour férié sera décisive pour la Grèce, l'euro et l'Union Européenne. Non que j'anticipe obligatoirement une sortie d'Athènes de l'UE, un éclatement de l'euro ou un effondrement des marchés dans les quelques jours à venir mais une « histoire » devrait commencer à s'imposer.
De quelle histoire s'agit-il ?

De celle qui émergera entre les 2 qui s'affrontent et dont nous attribuerons la paternité médiatique à d'un côté Alexis Tsipras, leader de Syriza (Gauche radicale) et de l'autre, la maternité – galanterie oblige - à Christine Lagarde, directrice générale du FMI.

Que disent ces histoires ?

Pour Christine Lagarde, que les Grecs sont les premiers responsables de leur situation et que la voie du rétablissement passe notamment par le fait qu'ils payent leurs impôts (Selon l'interview qu'elle a donné au Gardian « Its payback time ; don't expect sympathy »), l'ancienne Ministre française de l’Économie rajoutant que le sort des enfants africains la préoccupait plus que celui des Grecs.

Pour Alexis Tsipras, le plan de rigueur conjointement élaboré par le FMI et l'Union Européenne pour débloquer les dizaines de milliards dont la Grèce a besoin pour faire face à ses échéances doit tout simplement être annulé, parce qu'il rend la vie de ces concitoyens insupportable.

Résumons ces positions antagonistes autrement, Alexis Tsipras fait porter la responsabilité de la situation grecque aux banques et au système financier international pendant que Christine Lagarde pointe le laxisme et l'impéritie du peuple et des autorités grecques.

Une semaine cruciale ?

La Grèce va-t-elle quitter la zone Euro ? La Grèce doit-elle quitter la zone Euro ? Même si à première lecture, la différence entre ces 2 questions ne saute pas aux yeux, ce seul verbe résume l'immense défi qu'ont à relever les responsables politiques, grands argentiers et autres communicants.

Pourquoi la situation grecque impacte-t-elle autant les marchés ?

Question centrale puisque beaucoup de personnes ne parviennent pas à comprendre comment les difficultés d'un pays qui représente moins de 2% du PIB de l'Union Européenne peuvent à ce point déstabiliser l'ensemble du système financier mondial.

C'est que la Grèce va donner le ton, les pays vont-ils continuer à courir, les yeux fermés, sur le bord de l'abîme de leurs dettes ? Multipliant les instruments de bourse qui opacifient chaque fois davantage la mécanique, mutualisant de plus en plus les milliers de milliards à rembourser afin de donner l'impression qu'en partageant la charge, elle serait individuellement moins lourde.

Quelle est la dette de la seule zone euro ?

Elle est passée de 6'481milliards en 2008 à 8'215 milliards en 2011, ces chiffres ne vous disent rien ? Comparons-les alors au PIB de cette même zone euro, le PIB étant en quelque sort le « chiffre d'affaire » de l'Union Européenne.

Dettes = 8'215 milliards, PIB = 9'419 milliards...

Les dettes de la zone euro représentaient à fin 2011 87,2% de son PIB !





Qui de l'avenir ?

Cette chronique a pour seul but d'encourager tout un chacun à adopter une vision élargie et personnelle sur les soubresauts qui agitent l'économie mondiale depuis la crise des subprimes en 2007 et la symbolique faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008.

Il est fondamental que le citoyen s'empare de ce sujet et cesse de considérer que « tout ceci nous dépasse », nous sommes tous acteurs de notre devenir. Assumons ce rôle pour que demain ressemble à la vision que nous en avons.

Que voyons-nous, qu'en pensons-nous et qu'en faisons-nous ?

Le Thon : du sushi à se faire !


Source
Article écrit par Olivier Cabanel



Chacun se souvient de cette publicité qui nous vantait les mérites du thon, ce poisson invité régulièrement dans nos assiettes sous forme de sushis et autres sashimis.

Il faudra peut-être bientôt s’en passer.

Le thon rouge, qui doit son nom à la couleur de sa chair, est l’un des plus gros de son espèce ; il peut vivre 40 ans et il doit attendre 4 ans pour arriver à maturité, atteignant parfois le poids de 700 kg.

Connu aussi pour se déplacer en banc sur de grandes distances, capable de plonger profondément jusqu’à 1000 mètres, le thon rouge fait les délices des japonais, lesquels considèrent que sa viande est meilleure lorsqu’elle est un peu rassie, devenant à ce moment d’un joli rouge vif brillant. lien

Il a une autre particularité : c’est peut-être le poisson le plus cher du monde, puisque l’un d’entre eux s’est vendu début 2012 au prix record de 565 000 €, lors d’une vente aux enchères à Tokyo.

il faut croire que c'est sa rareté qui en fait le prix, et pour une pareille somme, un sushi, voire un sashimi, devrait être proposé aux clients du restaurant Sushizanmai à au moins 50 € mais le patron du restaurant vainqueur des enchères, a pourtant décidé de ne pas répercuter le montant de son achat, en le laissant sur le menu traditionnel à 4 €. lien

Pourtant ce poisson, si abondant par le passé, signera sa disparition en Méditerranée au cours de l’année 2012, et si une interdiction tardive de pêche a été décidé dans la Grande Bleue, et en Atlantique Est en juin 2010, (lien) le thon rouge continue d’être péché ailleurs. lien

Les méthodes de pêche actuelle permettent d’en capturer jusqu’à 50 000 tonnes par an, et pour répondre à la demande japonaise, une nouvelle méthode a été mise au point.

Ils sont capturés dans une cage flottante, puis engraissés dans une ferme aquatique, afin d’atteindre la qualité réclamée par les consommateurs japonais.

Mais il y a plus grave : une vielle publicité affirmait « le thon, c’est bon  », sauf que Fukushima est passé par là, et il va falloir faire plus attention, car des niveaux élevés de radioactivité ont été relevés dans des thons pêchés sur la côte des Etats-Unis.

Péchés au mois d’août 2011, sur les côtes de la Californie, au large de San Diego, après la catastrophe de Fukushima, 15 thons avaient des niveaux de césium 134 et 137 modérément élevés de radioactivité, mais c’est seulement maintenant que nous l’apprenons, grâce à une étude révélée dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences  ». lien

Daniel J.Madigan de l’Université de Stanford en Californie et Zofia Bazumann et Nicholas S.Fisher de l’université Stony Brook de New York, auteurs de l’étude, tentent de relativiser, affirmant que les niveaux observés sont en dessous de la limite de sécurité japonaise, sauf que ceux-ci ont été relevés quelques semaines après la catastrophe, et que depuis le 11 mars 2011, la centrale sinistrée continue de cracher sa radioactivité autant dans l’air que dans l’eau.

Les niveaux mesurés par les scientifiques américains sont tout de même 10 fois supérieurs à ceux mesurés au même endroit l’année précédente. lien

Mais au-delà des batailles de normes, il faut noter que, comme l’écrivent ces chercheurs : « ces résultats indiquent que le thon rouge du Pacifique peut transporter rapidement des radionucléides d’un point au Japon vers des écorégions éloignées et démontrent l’importance des animaux migrateurs en tant que vecteur de transport ». lien

Ce résultat inquiétant ne devrait être une surprise pour personne si on se souvient qu’entre mars 2011 et mars 2012 les rejets de Fukushima ont largement pollué l’Océan Pacifique comme on peut le constater sur la vidéo ci dessous.




On sait aussi que jour après jour, Tepco annonce régulièrement de nouveaux déversements dans l’Océan.
Même s’il est difficile d’en connaitre la quantité, vu l’opacité de Tepco sur le sujet, il vaut mieux s’en tenir à la phrase proposée par le dessinateur humoristique Iturria : « la quantité d’information donnée au public est inversement proportionnelle à la quantité d’eau contaminée déversée dans l’Océan  ». image

Les premières mesures de radioactivité de l’eau de mer prises quelques heures après l’accident ont été alarmantes : le niveau d’iode 131 était 126,7 fois plus élevée que la norme, celui du césium 134, 24,8 fois supérieure à la norme, et celui du césium 137 (le plus préoccupant puisque sa demi-vie est de 30 ans), 16,5 fois plus. lien

Les rejets dans l’Océan, c’est un long feuilleton qu’a commencé Tepco, quelques jours après la catastrophe, et le 27 octobre 2011, les experts les avaient déjà estimés à 27 millions de milliards de becquerels (27 PBq) dans le Pacifique. lien

Le 11 avril 2011, c’étaient 11 500 tonnes d’eau radioactive qui étaient déversé dans la mer, mais ce n’est qu’une petite partie des rejets, lesquels se produisent soit par les fissures des bâtiments, (lien) les canalisations défaillantes, ou par les brèches des fosses de maintenance. lien

Depuis le début de l’année 2012, on ne compte plus les fuites. lien

Bien sur, Tepco avait annoncé en février 2012 prévoir la construction d’un « plancher sous-marin  » pour tenter de contenir la radioactivité sous-marine qui s’échappe régulièrement de la centrale sinistrée.
D’une dimension de 73 000 m2, ce futur plancher, constitué de ciment et d’argile devrait s’achever en juin 2012. lien

Pour l’instant, à quelques heures du début de ce mois de juin, on n’en sait guère plus, habitués que nous sommes à constater les dissimulations de l’exploitant puisque c’est la valse des menteurs qui continue de plus belle.

Un communiqué de l’agence Reuter nous a appris le 24 mai dernier que les fuites radioactives ont été 2,5 fois supérieures aux estimations communiquées à l’époque, et Tepco admet aujourd’hui « que la fusion probable des 3 réacteurs a rejeté dans l’air quelques 900 000 terabecquerels de substances radioactives  ». lien

Seule certitude, Fukushima a déjà dépassé Tchernobyl sur la question des rejets. lien

On sait aussi aujourd’hui que le gouvernement Japonais a avoué, que peu de temps après la catastrophe, il avait envisagé l’évacuation des 35 millions d’habitants du grand Tokyo.

C'était soupçonné depuis longtemps, mais ce n’est que récemment qu’un rapport complet de 400 pages a finalement confirmé l’information.

On a appris dans ce rapport que Tepco, dans un premier temps, avait l’intention d’abandonner purement et simplement la centrale, en retirant le personnel qui tentait d’endiguer la catastrophe, et il a fallu la menace du premier Ministre Japonais, Naoto Kan, (si vous retirez le personnel, nous casserons Tepco), pour empêcher Tepco de prendre une telle décision. lien

En attendant, rien n’est réglé à Fukushima et les propos lénifiants de novembre dernier partent en fumée, puisque d’une part, on apprend que la piscine du n° 4 continue de poser des problèmes : c’est Tepco qui le confirme, le bâtiment-réacteur n°4 penche de 6 mm au niveau de l’angle Nord-Ouest à 33 mm au niveau de l’escalier de service, et son angle Sud-ouest est bombé. lien

Quant à la fuite de cette piscine, Tepco n’a aucune idée pour le « pire scénario », et lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 25 mai dernier, l’exploitant a éludé tout bonnement la question sur la question des fuites, se contentant de redire que le bâtiment avait été renforcé, et que si quelque chose d’inattendu arrivait, leurs calculs prouveraient que le bâtiment résisterait à un nouveau séisme de force 9, sans préjuger du résultat si les séismes étaient plus puissants. lien

Alors aujourd’hui, la question de l’évacuation de 40 millions de Japonais est de nouveau posée.
Selon un rapport de « EU Times.net », les autorités japonaises confirment que ces 40 millions de Japonais sont en « danger extrême » d’empoisonnement radioactif, (lien) confirmant que le réacteur n° 4 est sur le point de s’effondrer, faisant dire à Mitsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon, : « il n’est pas exagéré de dire que le sort du Japon et du monde entier dépend du réacteur N° 4 ». lien

Comme dit mon vieil ami africain : « l’œuf ne danse pas avec la pierre  ».

L’image illustrant l’article provient de « afrodeau1.over-blog »
Merci aux internautes pour leur aide efficace

Olivier Cabanel


Sites à visiter pour plus d’information

Le blog de Fukushima
Next-up organisation
Blog de Jean Pierre Petit
Site de la CRIIRAD
Site de l’ACRO
ENENEWS
Articles anciens
Tchernobyl, drôle d’anniversaire (12 mars 2011)
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Les pionniers de l'avion à réaction


Au début des années 1930, le jeune Hans Pabst von Ohain est étudiant en physique. À ses heures perdues, il pilote des planeurs. La première fois qu'il monte dans un avion à hélice, un Junkers Ju 52, il est effaré par le bruit et les odeurs de gaz d'échappement. Il se met immédiatement à réfléchir à un système susceptible d'améliorer la propulsion des avions à moteur et imagine le principe du "réacteur". Mais le premier essai de l'engin fabriqué selon ses indications n'est pas concluant. Et il ignore que dans le même temps, un autre passionné d'aviation tente de mettre au point un système équivalent. Le Britannique Frank Whittle, qui a réalisé son rêve d'enfance en devenant pilote dans la Royal Air Force, trouve les biplans de l'armée de l'air beaucoup trop lents. Pour aller toujours plus vite et toujours plus haut, il a lui aussi compris que l'hélice n'est pas le meilleur des propulseurs. Cinq ans plus tôt, il a donc eu la même idée que von Ohain.







Note perso : Pabst von Ohain et Whittle ne sont pas vraiment les premiers à avoir pensé à l'avion à réaction. C'est Henri Coandă qui est le véritable pionnier de ce type de moteur. En octobre 1910, il présenta donc le Coandă-1910, un avion monoplan, lors du deuxième Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris - Le Bourget. C'est dommage qu'ils ne parlent pas de lui dans le documentaire m'enfin, maintenant vous savez!





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Euro : La panique gagne le Saint des saints


Source,

Article écrit par François Asselineau


POUR LA PREMIÈRE FOIS, UN COMMISSAIRE EUROPÉEN AVOUE QUE LA DÉSINTÉGRATION DE LA ZONE EURO EST POSSIBLE


Olli Rehn, commissaire européen de nationalité finlandaise, diplômé du Saint Paul College du Minnesota (USA) et de l’université de Berkeley en Californie (USA), était chargé de l’élargissement dans la 1ère Commission Barroso (2004 – 2009).


À ce titre, et en fidèle exécuteur des directives américaines, il a joué un rôle important dans l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’UE, ainsi que dans la poursuite et l’accélération des travaux pour permettre à la Turquie d’entrer dans l’UE avant 2020.


En ce 31 mai 2012, c’est en sa qualité de commissaire européen chargé des affaires économiques qu’il vient de lancer un cri d’alarme sur l’euro. Conformément, là encore, aux instructions américaines que le président Obama a martelées pendant le G8 de Camp David il y a une dizaine de jours.



 
[Mario Draghi et Olli Rehn]


S’exprimant devant le Brussels Economic Forum, M. Rehn a en effet affirmé qu’il fallait prendre des mesures en conséquence « si nous voulons éviter une désintégration de la zone euro et si nous voulons qu’elle survive ».

UNE SPECTACULAIRE ENTORSE AU DOGME EUROPÉISTE


Sauf erreur de ma part, c’est la toute première fois qu’un membre de la Commission européenne, le « Saint des saints » de l’européisme (et non des moindres puisque c’est le commissaire en charge), évoque l’hypothèse non pas seulement de la sortie de la Grèce, mais plus globalement de la « désintégration » de tout l’édifice.


Car c’est un article essentiel du Dogme de la Sainte Église Européiste que d’affirmer que la construction européenne est une « union sans cesse plus étroite » :

  • a)- le traité de Rome signé le 25 mars 1957 pose ainsi en préambule que son objectif est d’ « établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens » ;

  • b)- l’actuel TUE reprend cette formule dans son préambule, au paragraphe suivant :

« RÉSOLUS à poursuivre le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l’Europe, dans laquelle les décisions sont prises le plus près possible des citoyens, conformément au principe de subsidiarité, »
  • c)- comme si cela ne suffisait pas, l’actuel TFUE reprend aussi cette formule dans son préambule, au paragraphe suivant :

« DÉTERMINÉS à établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens, »
[source : http://fr.wikisource.org/wiki/Trait%C3%A9_sur_le_fonctionnement_de_l%E2%80%99Union_europ%C3%A9enne]
On notera d’ailleurs que cette expression témoigne d’un esprit assez dérangé. Car, si on la prend au pied de la lettre, une « union sans cesse plus étroite » ne peut aboutir, au fil du Temps, qu’à la disparition de tout dans un écrasement général. Ce serait comparable à ce « Big crunch », évoqué par certains astrophysiciens, pour illustrer l’hypothèse (aujourd’hui démentie par les recherches) où l’Univers, après avoir connu une phase d’expansion, pourrait connaître une phase de contraction et s’effondrer sur lui-même pour ne plus former qu’un seul point.
  • d)- C’est également un article de la Foi européiste que d’affirmer que l’entrée dans l’euro est un acte irrévocable et sans retour, comme la prononciation de vœux éternels pour entrer au Carmel.

C’est la raison pour laquelle aucun traité européen, passé ou en vigueur, n’a jamais prévu la possibilité de sortir de l’euro. Puisque je ne cesse de le dire depuis plusieurs années, mes lecteurs savent parfaitement que la seule et unique possibilité juridique d’en sortir passe par la dénonciation de tous les traités en application de l’article 50 du TUE. C’est d’ailleurs l’avis juridique de la Commission européenne elle-même.


Du reste, dans l’article 140, alinéa 3 du TFUE (ex-articles 121, paragraphe 1, 122, paragraphe 2, seconde phrase, et 123, paragraphe 5, du TCE dit « Traité de Maastricht »), la notion d’« irrévocabilité » apparaît noir sur blanc :


« le Conseil, statuant à l’unanimité des États membres dont la monnaie est l’euro et de l’État membre concerné, sur proposition de la Commission et après consultation de la Banque centrale européenne, fixe IRRÉVOCABLEMENT le taux auquel l’euro remplace la monnaie de l’État membre concerné et décide les autres mesures nécessaires à l’introduction de l’euro en tant que monnaie unique dans l’État membre concerné. »


[source : http://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Trait%C3%A9_sur_le_fonctionnement_de_l%E2%80%99Union_europ%C3%A9enne&printable=yes]


Enfin, cette voie sans retour a toujours été affirmée haut et fort par tous les ténors de l’européisme. Comme je le rappelle fréquemment, c’est Yves-Thibault de Silguy, à l’époque Commissaire européen chargé de la mise en place de la monnaie unique, qui déclara par exemple en janvier 1999 au journal Le Monde que « l’euro est une autoroute sans sortie ». Encore une expression qui témoigne d’un esprit dérangé…
[source : Cité par dans « L'économie européenne reste vulnérable malgré l’euro » de Lucas Delattre du 09/01/ 1999 et dans « Les dangers d’une schizophrénie monétaire » de Pierre-Antoine Delhommais du 22/01/99].


En bref, c’est donc à une entorse spectaculaire du Dogme européiste que nous venons d’assister ce matin.
Qu’un commissaire européen ose publiquement envisager que tout l’édifice pourrait bien s’effondrer, c’est-à-dire que tous les articles précités du « droit canon » européiste puissent n’être que des chiffons de papier, voilà qui est à peu près comparable à ce que serait la déclaration d’un cardinal de la Curie romaine qui exprimerait publiquement des doutes sur le mystère pascal de la Résurrection.

UN DISCOURS FOSSILISÉ QUI PERD PIED AVEC LA RÉALITÉ


Bien entendu, l’aveu spectaculaire d’Olli Rehn s’est accompagné des recommandations habituelles sur l’urgence des « réformes indispensables ».
M. Rehn a ainsi estimé qu’il fallait agir sur trois fronts : « d’abord rester sur la voie de la consolidation budgétaire, deuxièmement mettre en œuvre des réformes structurelles, troisièmement soutenir les investissements publics et privés pour alimenter le moteur de la croissance. »
Sinon ? Eh bien sinon c’est l’Apocalypse pardi ! : « une désintégration (de la zone euro) mènerait à une dépression terrible en Europe et dans le monde » nous a lancé notre diplômé de Berkeley (USA).

Qu’en penser ?

Eh bien qu’il n’y a strictement rien de neuf. M. Rehn psalmodie la même ritournelle européiste que celle que l’on entend depuis une vingtaine d’années :

  • – « rester sur la voie de la consolidation budgétaire » ?

Mais c’est ce que préconisent les critères de Maastricht fixés en 1992. Depuis 20 ans tout rond…

  • - « mettre en œuvre des réformes structurelles » ?

Mais ce sont les injonctions que la Commission prodigue depuis le début des années 2000, notamment dans le cadre des GOPÉ (Grandes Orientations de Politique Économique, prévues par le traité de Maastricht et repris dans le TFUE : cf. articles 5 et 121 du TFUE notamment)

  • - « soutenir les investissements publics et privés pour alimenter le moteur de la croissance. » ?

Mais comment peut-on « soutenir les investissements publics »
puisque tous les États sont au contraire sommés de brader tout leur patrimoine public et de tailler dans toutes leurs dépenses ??

Et comment peut-on « soutenir les investissements privés » puisque les aides sont très généralement formellement interdites par la Commission européenne elle-même ? Et que le secteur privé est au contraire invité à délocaliser le maximum de ses investissements en dehors de la zone euro, en application de l’article 63 du TFUE ?

En bref, le discours de M. Rehn est pathétique : c’est une langue de bois ossifiée, coupée des réalités, qui tourne à vide. Elle fait penser irrésistiblement aux communiqués du Kremlin sous Andropov ou Tchernenko : l’impasse économique, politique et sociale est de plus en plus manifeste ? La seule réponse d’un pouvoir momifié est de ratiociner les mêmes lubies, que d’ailleurs plus personne n’écoute.
On notera au passage que M. Rehn a estimé que les euro-obligations n’étaient pas une solution aux problèmes actuels de la zone euro, en lançant : « Nous ne parviendrons pas à surmonter nos problèmes en nous focalisant sur l’émission de dette ».

M. Rehn n’oublie donc pas qu’il est Finlandais. Et que, à une échelle moindre que l’Allemagne mais tout de même, les Finlandais voient avec une grande inquiétude le montant des euros en provenance des pays du sud de l’Europe venir se réfugier en Finlande, au risque d’entraîner la banque centrale de Finlande dans des abîmes. M. Rehn comprend aussi que les euro-bonds signifierait une hausse spectaculaire des taux auxquels emprunterait la Finlande.

On mesure au passage l’impact que M. Hollande a obtenu en réclamant, avec ses petits poings, la création d’euro-bonds : zéro. Personne ne porte la moindre attention aux propos irréfléchis du sieur Hollande, à part nos médias bien sûr, qui le font pour enfumer les électeurs français.


LA SITUATION DE BLOCAGE DEVIENT TOTALE


Certains imagineront que toute cette affaire est cousue de fil blanc et que, selon la formule « ordo ab chaos », la crise de plus en plus profonde de la zone euro va être mise à profit (voire même aurait été conçue…) par l’oligarchie euro-atlantiste pour franchir un nouveau pas décisif dans l’intégration.
Je ne partage pas ce point de vue.
Je ne dis certes pas que de telles pensées ne traversent pas, parfois, la tête de tel ou tel responsable de l’Europe.
Mais je tiens à faire observer que, si nous en sommes rendus à cette situation de désastre de plus en plus manifeste, c’est précisément à cause de cette stratégie du coup de force permanent dont sont victimes les peuples d’Europe depuis plusieurs décennies.
N’oublions pas, en effet :

  • - que la ratification du traité de Maastricht en 1992 fut une pantalonnade en France (la propagande pour le Oui se hissa à des niveaux inouïs) et au Danemark (on fit revoter les Danois qui avaient « mal voté »),

  • - que la ratification des traités d’Amsterdam et Nice fut faite en France dans le dos des Français,

  • - que les Français dirent Non à 55 % et les Néerlandais Non à 62 % à la constitution européenne il y a 7 ans,

  • - que, nonobstant, les eurotyrans imposèrent le traité de Lisbonne, sans demander l’avis des peuples concernés.

Or les événements ont révélé, à chaque fois, que les passages en force, loin d’avoir réglé les problèmes, les ont empirés. Plus l’on musèle les peuples et plus l’on plonge les pays d’Europe dans une situation encore plus calamiteuse.
Si nouveau passage en force il y a, il produira donc les mêmes effets.
Et c’est bien là qu’est tout le problème des européistes : ils se sont accaparés tous les pouvoirs : politiques, médiatiques, économiques, monétaires, financiers, diplomatiques et militaires.
Et ils découvrent avec horreur que plus ils ont accaparé de pouvoirs et mois cela marche.
Ils sont donc contraints par les faits à reconnaître, de plus en plus, que le problème de la construction européenne n’est pas exogène ; il est ENDOGÈNE. Si cela ne marche pas, ce n’est pas de la faute des peuples, c’est que le principe de base est erroné. Depuis 1957.

C’est ce sentiment de lassitude devant une construction impossible qui commence à se faire jour dans les déclarations de tel ou tel autre responsable.

Ce 31 mai 2012 également, le président de la BCE, Mario Draghi, a ainsi lancé cette déclaration désabusée : « Nos responsables doivent clarifier leur vision de l’euro dans quelques années, à quoi la zone euro ressemblera…

Vingt ans après avoir créé l’euro, une déclaration aussi crépusculaire résonne comme un formidable aveu. Elle laisse augurer des tremblements de terre politiques et sociaux qui vont secouer tout le continent européen dans les années, sinon les mois, qui viennent.


François ASSELINEAU


Président de l’UPR : www.u-p-r.fr
Page facebook : https://www.facebook.com/upr.francoisasselineau

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