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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

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Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

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Dans notre société industrielle, les conflits d’intérêts se multiplient régulièrement et ce n’est pas une surprise de les voir toucher aussi l’industrie en général, et le nucléaire en particulier.

La corruption dans ce milieu n’est pas une nouveauté, déjà l’ancien gouverneur de la préfecture de FukushimaEisaku Sato, n’avait pas hésité à évoquer des « intérêts opaques » et de la « corruption  ». lien
On avait appris récemment que les fonds versés pour la reconstruction des zones touchées par le tsunami avaient été gaspillés dans des projets assez éloigné de leur destination d’origine. lien
En juillet 2012 on apprenait aussi que 32 employés de la Korea Hydro & Nuclear Power avaient été mis en examen soupçonnés d’avoir touché des pots-de-vin. lien
On se souvient aussi qu’en mars 2011, un ingénieur, Mitshhiko Tanaka, qui avait travaillé à la construction de la centrale, déclarait qu’un défaut de fabrication dans la cuve du réacteur n°4 de Fukushima avait été habilement dissimulé car il mettait en péril l’entreprise Hitachi.
Tanaka expliquait que la cuve avait été endommagée dans une fonderie, située à Kure, dans la préfecture de Fukushima.
Au vu des défauts constatés, la cuve aurait du être mise au rebut conformément à la réglementation nucléaire. lien
Il considérait que ce défaut de fabrication représentait une véritable « bombe à retardement  » et que s’il avait fallu refaire la cuve, les 250 millions de dollars qui auraient du y être consacrés auraient menacé de faillite la compagnie Hitachi.
L’ingénieur s’en était inquiété auprès de cette compagnie, laquelle avait conclu, par la voix de son porte parole « qu’il n’y avait pas de problème de sécurité  ».
Le ministère du commerce et de la sécurité industrielle, prévenu lui aussi de ce danger, s’était à l’époque refusé à tout commentaire.
Tanaka avait reçu une prime de 3 millions de yen, accompagné d’un certificat de reconnaissance, mais ce n’est qu’après avoir participé au tournage d’un documentaire sur Tchernobyl, tournage qui provoqua la mort du réalisateur, suite aux radiations, qu’il prit réellement conscience du danger, tentant par tous les moyens d’alerter la population. lien
En vain semble-t-il. lien
Personne ne sait si les cuves des autres réacteurs présentaient les mêmes défauts…mais aujourd’hui, après la catastrophe, elles sont maintenant hors d’usage.
Plus tard, en octobre 2011, l’expert nucléaire Arnie Gundersen dénonçait des pratiques contestables et l’interdépendance qu’il y avait entre l’industrie nucléaire et les autorités de surveillance évoquant une corruption hors de tout contrôle.
Il déclarait entre autre que la catastrophe de Fukushima était due en grande partie au fait que les autorités japonaises n’avaient pas supervisé comme il le fallait l’installation nucléaire.
Toute cette corruption, pour Gundersen, s’est fait aux dépens de la sécurité nucléaire. lien
Mais aujourd’hui, un autre conflit d’intérêt pointe le bout de son nez.
C’est ce qu’on a pu découvrir récemment grâce à une information diffusée sur France Culture, dans le journal de 18h d’Antoine Marette, lors d’un reportage signé Frédéric Charles.
On apprenait que des 6 experts chargés de fixer les nouvelles normes de sécurité concernant les réacteurs avaient reçu de l’argent provenant de l’industrie nucléaire. lien
En effet Akio Yamamoto, professeur de l’université Nagoya, à reçu, d’après l’autorité de régulation nucléaire japonaise, des subventions pour ses recherches sur les réacteurs nucléaires, et une partie de ces subventions, 783 000 euros tout de même, proviennent d’une filiale de TEPCO, l’exploitant bien connu de la centrale nucléaire de Fukushima.
Or ce Yamamoto était membre de l’équipe chargée d’établir les critères de sécurité dans le domaine nucléaire.
Un autre, Akira Yamaguchi, professeur à l’université d’Osaka, membre lui aussi de la même équipe, a reçu 374 000 euros provenant de l’entreprise Mitsubichi Heavy Industries, dont l’une des activités concerne l’énergie nucléaire.
Ajoutons à la liste Yutaka Abe, professeur à l’université de Tsukuba, lequel a reçu 5 Millions de yenprovenant notamment d’un laboratoire de la compagnie gérant la centrale nucléaire de Fukushimalien
Cerise sur le gâteau, Shunichi Tanaka, président de l’autorité de régulation nucléaire, occupait auparavant l’équipe gouvernementale chargée de faire la promotion de l’énergie nucléaire. lien
De plus, l’équipe chargée d’évaluer la sécurité nucléaire, faisait partie du ministère chargé de la promotion de l’industrie du même nom. lien
Au total les 4 experts ont reçu entre 3 et 27 millions de Yen au cours des 3 ou 4 dernières annéessous forme de subvention ou donation financières.
Voila qui ne va pas rassurer la population japonaise déjà durement touchée par la catastrophe, car si les normes de sécurité sont contrôlées par celui la même qui les subit, on ne peut que s’inquiéter des conséquences de ce possible conflit d’intérêt.
En France, ce n’est guère mieux puisque dans le cadre des GPI (grands projets inutiles) on vient de découvrir un probable conflit d’intérêt à Notre Dame des Landes (lien) tout comme on l’a vu récemment pour le projet Lyon Turinlien
Dans le reste du monde, de Tihange à Doel en passant par Kori ou Wolsong, la contrefaçon et la corruption se sont invitées dans l’industrie nucléaire.
On avait appris dans le courant du mois d’aout 2012 que les cuves des réacteurs de Tihange et Doelprésentaient des fissures anormales, et l’agence fédérale belge de contrôle nucléaire a attendu en vain, semble-t-il, des explications.
Quelques temps après, 22 personnes avaient été arrêtées pour avoir, en échange de pots de vin, réalisé des copies de pièces utilisées pour l’étanchéité des conduites assurant la transmission des données entre le cœur du réacteur et la salle de commande de la centrale et destinées aux centrales de Kori etYongwang en Corée.
Plus surprenant l’entreprise lésée, Areva, n’a pas porté plainte, et on pourrait s’interroger sur la raison de ce silence.
Il est vrai que KHNP, l’entreprise nucléaire coréenne, est partie prenante dans le capital de la société d’enrichissement de l’uranium du Tricastin, tout comme dans les mines d’uranium du Niger exploitées parAreva.
Plus inquiétant, un dirigeant de la centrale de Kori purge une peine de 3 ans de prison pour avoir confié des soupapes rouillées, destinées a être jetées, à un industriel local, lequel les a revendu à la centrale deKori, après les avoir nettoyées.
Faut-il y voir un lien avec les pannes qu’ont connu en 2012 les centrales coréennes de Wolsong et Koripour des problèmes de rupture d’alimentation ? lien
Rien de bien rassurant, surtout lorsque l’on constate qu’à Fukushima, alors que la situation continue de se dégrader, les mafias japonaises gèrent discrètement l’approvisionnement des ouvriers sacrifiés, de sous-traitance en sous-traitance, lesquels disparaissent des registres, sans que l’on puisse savoir ce qu’ils sont devenus. lien
Ils seraient plusieurs centaines à avoir mystérieusement disparu. lien
En effet ce n’est un mystère pour personne : les yakuzas fournissent du personnel à l’industrie nucléaire, d’autant que les liens entre les yakuzas et le nucléaire japonais sont quasi aussi vieux que l’industrie du même nom. lien
Depuis 1966, date des premières centrales nucléaires japonaises, 500 000 travailleurs ont été employés, et ils sont seulement 20 à avoir fait une demande de reconnaissance d’accident de travail, et sur ces 20, seulement 10 ont été reconnus. lien
Les ouvriers choisis n’ont parfois pas plus de 18 ans et après une journée de « séminaire » on leur fait croire que la dose d’exposition n’est pas cumulative, même lorsqu’ils sont exposés à des doses de 1 mSvdans une journée.
Tetsuya Hayashi est l’un d’eux, et il a l’intention de déposer plainte, conscient que les travailleurs n’ont aucune formation adéquate pour travailler sur le chantier et que leur vie est en danger.
La réalité de ce qui se passe sur place est sur ce lien.
Depuis la catastrophe de Fukushima, les affaires de la pègre japonaise sont en pleine expansion.
Tomohiko Suzuki, journaliste japonais, s’était fait engager comme travailleur dans la centrale deFukushima, afin de pouvoir enquêter discrètement, et il est l’auteur d’un livre très documenté sur le sujet : « yakuzas et centrales nucléaires ». (Éditions Bungeishunju).
Il a apporté à plusieurs reprises son témoignage que l’on peut découvrir dans cette vidéo.
Il raconte le système corrompu, les faux CV, et le drame que vivent les ouvriers envoyés sur le site.
Ces mêmes yakuzas contractent aussi sous des noms d’emprunt des prêts gratuits qui sont accordés normalement aux victimes des séismes, argent qui est réinvesti dans des trafics en tout genre.
Ceci dit, il ne fait pas bon s’intéresser de trop près aux activités coupables de cette mafia nipponne, et l’assassinat en 1997 de Yasuko Wayanabe, connu pour ses positions anti mox au sein de la société nucléaire, n’est toujours pas élucidé. lien
Comme dit mon vieil ami africain : « s’il y a des remèdes pour la maladie, il n’y en a pas pour la destinée  ».
L’image illustrant l’article provient de « leconews.com »
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Il y a 5 jours - 6 minutes
Gavin Allwright parle de Fukushima - 06.10.2012
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Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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Le canal de Panama


















Rroms, premier peuple européen


Six siècles après leur arrivée en Europe, les Roms, que l'on appelle, au gré des frontières, Manouches, Gitans, Tziganes, continuent à vivre, de caravane en bidonvilles, aux portes de nos sociétés.

France, juillet 2010 : un fait divers mettant en cause un citoyen français d'origine gitane met le feu au poudre. Discours sécuritaires enflammés, amalgame entre délinquance et « gens du voyage », la confusion règne et désigne un même bouc émissaire à l'insécurité du moment : les Roms.






La corne d'Afrique et la malédiction du pétrole


Les intérêts des plus grandes puissances mondiales dans une région en proie à la piraterie, où les gisements de pétrole et de gaz excitent les convoitises.

Depuis la découverte d'hydrocarbures dans la Corne de l'Afrique, la région, déjà mise à mal par les conflits "internes" aiguisés par les appétits extérieurs, est devenue plus stratégique encore. Les pays occidentaux n'y règnent plus en maîtres. De nouvelles puissances mondiales, notamment la Chine, entrent dans le jeu, attirées par les ressources disponibles de la région. Sur le pourtour de l'océan Indien, des mouvements politiques d'opposition se réveillent, tandis que les bouleversements politiques dans le monde arabe modifient les alliances et les forces en présence. Et la "communauté internationale" vient de reconnaître son échec relatif dans la lutte contre la piraterie qui sévit dans le golfe d'Aden et l'océan Indien. Dans un contexte d'insécurité généralisé, les réalisateurs canadiens Alexandre Trudeau et Jonathan Pedneault ont interrogé politiques et experts internationaux pour comprendre comment la course aux ressources énergétiques a forgé de nouvelles règles du jeu.







La.Corne.D.Afrique.Et.La.Malediction.Du.Petrole par neozore47

Le marketing de la folie - Sommes-nous tous fous ?


Où comment l'industrie pharmaceutique se garantit des gains colossaux grâce à ses propres affabulations.




 






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Das Netz - Voyage en cybernétique


Au sujet de cette vidéo il existe un court article plutôt intéressant sur Wikipedia : http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr">Contenu soumis à la licence CC-BY-SA
. Source : Article  Das Netz  de Wikipédia en français (auteurs)











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Un humain presque parfait


Aujourd’hui les progrès de la science sont tels qu’ils nous permettent d’imaginer un humain "augmenté”. Pour la première fois de notre histoire, nous avons la possibilité de modifier radicalement ce que seront nos enfants, et nos petits-enfants. 

Dans les laboratoires, un nouvel individu, partiellement reconfiguré, est en train d’être imaginé, testé… fabriqué. Bientôt, promettent certains scientifiques, nous considérerons l’Homo Sapiens (c’est à dire nous !) comme une version charmante, certes, mais totalement démodée ! L’Homo Technologicus sera tellement mieux ! C’est précisément ce que propose le marché de l’amélioration de l’être. Le temps est venu, disent ses promoteurs, de passer à la vitesse supérieure : un corps parfait et sans âge, un cerveau infaillible, une reproduction maîtrisée, et à terme… l’immortalité. Quitte à acheter quelques pièces détachées pour faire du “tuning” avec notre propre corps comme certains le font avec leur automobile. Voyage à la recherche de cet homme du futur... hybride mi-homme mi-machine, humain génétiquement modifié. Un homme presque parfait.





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"Ce que TF1 vend à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible" dixit Patrick Le Lay, l'ex-PDG de TF1 « Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages.»












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Quand une alliance défensive devient une association de malfaiteurs


Source
Publié sur Agoravox



Nous n’avons plus rien à faire dans le “Nato“, parce qu’il s’agit là d’un “machin” américain, et qui n’a désormais plus vocation, depuis la disparition de la menace soviétique, qu’à défendre les intérêts de l’Amérique, lesquels, tels que les comprennent ces Américains, sont devenus au fil des ans, éloignés, et parfois même, opposés aux nôtres.



 D’autre part, il est temps que cette appellation “alliance“ cesse de faire encore illusion. Car il est connu que “l’empire” ne possède pas d’alliés, et ne possède que des “vassaux”, tels que celui qu’ont fait de nous depuis quelques décennies déjà, les dirigeants de ce pays, bien mal inspirés en ce domaine des relations étrangères, tout comme dans les autres d’ailleurs. Ceci, pour tenter de faire oublier aux citoyens, leur totale insuffisance, en se prétendant alors par tout leur cinéma d’alliés indéfectibles, de taille à jouer dans la cour des grands.

Il est manifeste qu’alors même que notre nation ne se connait nul ennemi à l’horizon, nous avons été engagés, du Liban à l’Afghanistan, en passant par la Somalie, l’Irak, et la Libye, dans des conflits dans lesquels nous n’avions absolument rien à y faire, rien à y gagner, tout à y perdre, et par le fait desquels nous avons justement perdu toute notre crédibilité de puissance indépendante, qui constituait jusqu’alors, l’élément indispensable de notre efficacité diplomatique.

Tout ceci, en nous voyant confinés dans le rôle humiliant de supplétifs serviles, accrochés comme des poissons pilotes sur le dos du requin, en quête d’une reconnaissance par la puissance dominante. Celle-ci, ainsi ceinte de ce lamentable cortège se proclame sans rire, “communauté internationale”, et justifie au prétexte éculé constamment réitéré, de défense universelle de la veuve et de l’orphelin, son obsession belliciste, maladive, par laquelle ses citoyens montrent que leur pensée ne se différencie en rien, de celle de l’homme des cavernes.

Il n’est alors qu’à constater dans quel état de totale désolation, ont été abandonnées les contrées ayant vu le passage chez elles de ces “bienfaiteurs”, porteurs de la “démocratie”, après que par les siècles précédents, ils se soient dits porteurs de la foi et de la civilisation, pour comprendre qu’au-delà même des éternelles histoires de défense de leurs seuls intérêts, pour lesquels elles n’eurent de cesse de guerroyer, c’est afin de maintenir leur domination que les nations prédatrices dites de l’occident, s’emploient à se trouver partout des guerres à faire.

Et quand les prétextes leur manquent, elles ne sont en rien gênées de se les fabriquer de toutes pièces, en instrumentalisant çà et là, des hordes d’exaltés doctrinaires, sanguinaires, en rébellions armées, sous les appellations fumeuses de mouvements de libération, lesquels lors de leurs défaites militaires, et afin d’enfumer les “gogos”, pour lesquels leur connaissance des faits ne peut s’établir que par la désinformation dont les gavent les médias propagandistes, deviennent alors le “brave peuple désarmé”, succombant sous les coups d’un tyran.

Ainsi, ce Nato n’est-il devenu qu’un gigantesque monstre malfaisant, un “ogre“ qui, pour sa survie, s’alimente de “sacrifice humain”, et pour pouvoir continuer à en faire à la fois, l’instrument de leur domination sur les autres, et celui de camouflage des difficultés internes, par des aventures extérieures, les dirigeants des nations prédatrices se trouvent sans cesse en quête de conflits, bien sûr, contre des nations modestes incapables de leur rendre les coups.

Il est remarquable à ce sujet que, quoi qu’ils fassent, les puissants échappent à leur réprimandes, et que tous ceux qui aujourd’hui, promettent des beignes aux Syriens et aux Iraniens, parce qu’ils s’imaginent que l’affaire sera facile, là où ils se trompent lourdement, se sont montrés bien moins “humanistes”, lors des affaires de Tien Am Men, ou de Tchétchénie.

Sortir de cette association de malfaiteurs, dont la complicité à ses méfaits, est de nature à faire peser sur nous bien plus de menaces, qu’elle ne nous en met à l’abri, devrait être un geste “d’intelligence”, de la part du nouveau locataire du Palais.

Bien sûr, ceci nécessiterait “qu’il en ait”, ce dont sa progéniture semble témoigner, mais surtout, qu’il ne soit pas lui aussi soumis comme le fut l’autre, à l’influence d’un lobby malfaisant, mais là, nous pouvons avoir les plus grandes, et les plus légitimes, inquiétudes...


 Paris, le 25 juin 2012
 Richard Pulvar

Le FBI équipé pour espionner sur Skype


Source de la "brève"




Après quatre ans de recherches et 54 millions de dollars dépensés, le FBI a finalement mis au point un outil capable de surveiller les conversations sur Skype (service de téléphonie et visiophonie par Internet) et sur d'autres communications sur Internet et réseaux sans fils. Une cellule spécialisée baptisée Centre d'assistance aux communications domestiques (DCAC) a été créée en compagnie de l'agence antidrogue et les US Marshals pour espionner les données sous ordre judiciaire, rapporte jeudi le site Cnet.com.

Ce nouvel instrument de surveillance a d'ores et déjà provoqué une levée de bouclier dans la société civile, notamment sur le manque de transparence de la part du FBI.




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Le détournement de l’argent public des plans de relance


Source

Article issue du site Vetement-made-in-france écrit par Francis Journot


Les contribuables français pensent que les fonds publics des plans de relance sont utilisés pour le développement d’entreprises qui créent des emplois en France.

En réalité, cet argent est souvent distribué à des entreprises du CAC 40, à l’affut du moindre euro d’aide publique. Celles-ci ne se sentent pas pour autant redevables et n’hésitent pas à délocaliser à chaque fois qu’elles le peuvent.

Une autre part de ces deniers de l’État alimente des fonds d’investissement qui financent essentiellement des projets innovants rarement créateurs d’emplois en France car soumis aux exigences du capital investissement avec l’obligation de produire dans les pays à bas coûts.



LE BUSINESS DES FONDS D’INVESTISSEMENT 

Vous disposez d’un réseau relationnel de haut niveau. Vous côtoyez la fine fleur du grand capital et des personnalités politiques parmi les plus influentes mais vous n’avez ni entreprise innovante, ni projet innovant et aucune compétence particulière. Vous n’avez surtout pas envie de vous embarrasser avec une entreprise industrielle, la gestion de son personnel et des semaines de 60 ou 80 heures pour des résultats financiers souvent mitigés. Pourtant vous aimeriez bien vous aussi profiter de la manne financière de plusieurs dizaines de milliards d’euros des plans de relance et autres fonds publics à portée de réseau !

Créez un fonds d’investissement et rejoignez la caste des initiés du microcosme du capital investissement !
Vous pourrez vous aussi jouez au Monopoly avec les impôts des français. Vous vous enrichirez davantage qu’en créant une entreprise industrielle, les risques seront moindres et vous vous fatiguerez moins. Vous pourrez même installer votre siège hors de France.

Investissez ou trouvez 1 ou 2 millions pour amorcer la pompe à fric, puis demandez 1 ou 2 million d’euros à « CDC entreprises ». Ils alimentent déjà 12 « fonds de fonds » et plus de 200 fonds directs en France et à l’étranger, alors un de plus ou un de moins, cela n’a guère d’importance, surtout si vous êtes introduit par une personnalité de premier plan.

Citons le cas de « CDC capital investissement », une autre filiale de CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) qui a fait en octobre 2006, un chèque de 800 millions d’euros au milliardaire belge Albert Frère, pour l’achat de sa chaine de restauration rapide QUICK, qui ne valait deux ans plus tôt, selon son propre PDG, que 300 millions d’euros.

Malgré cette prodigalité, un investissement de la CDC qui, par ailleurs, gère près de 250 milliards d’euros constitue toujours précieux sésame. Muni de ces premiers fonds, faites ensuite le tour des investisseurs, organismes ou dispositifs  et dites que votre fonds, expert en hautes technologies et autres produits innovants, investira uniquement dans des projets novateurs et porteurs de croissance mais surtout pas dans l’industrie manufacturière traditionnelle lorsqu’elle produit en France, source de conflits sociaux, (aucun fonds sérieux ne le fait !) et peu conforme avec votre vision éclairée d’un monde de demain ouvert à la mondialisation et à la construction duquel vous souhaitez apportez votre expertise en ingénierie financière internationale.

Plans de relance, Fonds stratégique d’investissement ou Grand emprunt, tous les dispositifs et organismes seront ravis de vous confier de l’argent public et se féliciteront de créer un effet de levier pourtant peu souvent avéré.


L ‘EXPERTISE DES FONDS D’INVESTISSEMENT 

Citons l’exemple de l’entreprise française de prêt à porter pour jeunes femmes « MORGAN de toi ». La marque créée en 1968 était vendue dans prés de 500 point de ventes et possédait prés de 200 boutiques en propre, lorsqu’en 2006, le puissant fonds APAX PARTNERS (35 milliards de dollars de capitalisation), propriétaire de 40 % des parts de société depuis 1998, a évincé les fondateurs de l’entreprise pour en prendre la direction.

Deux ans plus tard, après plusieurs erreurs de stratégie, dont la délocalisation de la production en Chine, la clientèle fuyait et l’enseigne déposait le bilan. Fort heureusement, le groupe BEAUMANOIR à repris et sauvé l’entreprise mais ce cas nous interroge sur les compétences et la pertinence des conseils prodigués aux entreprises par les experts du capital investissement.


LA FIN D’UN LEADER 

L’ancien leader européen du Photovoltaïque PHOTOWATT, pourtant à la pointe de l’innovation pendant 30 ans, a dû, faute d’aides financières de l’État et de financement des banques, déposer le bilan en novembre 2011 avant de tomber dans le giron d’EDF.

Le FSI (Fonds Stratégique d’Investissement) dont l’objet était « d'apporter les fonds propres indispensables aux entreprises françaises stratégiques, confrontées à la crise », avait refusé d’aider l’entreprise la plus innovante de France ou d’Europe en matière d’énergie solaire !

Ce refus de financement de l’État nous démontre qu’il ne suffit pas de présenter un projet créateur d’emploi ou d’être un champion de l’innovation, pour avoir accès aux dispositifs d’aide aux entreprises. Il semble que l’appartenance à un réseau politique influent ou au réseau du grand capital, constitue la clef pour accéder aux grands dispositifs de relance de l’économie.


ASSAINIR LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES 

François Hollande a déclaré durant la campagne présidentielle, vouloir assainir le monde de la finance et peut-être devrait-il commencer par mettre fin à ces pratiques plus proches du système mafieux que de la pratique républicaine afin que l’on juge les projets sur des critères plus objectifs. Les fonds d’investissement parasitent les fonds publics destinés au développement des PME et cela génère une déperdition de l’argent public au lieu de l’effet de levier escompté.

Rappelons l’échec de ces mécanismes utilisés à outrance lors du plan de relance de 35 milliards d’euros qui n’a créé ou sauvé, selon les sages de la cour des comptes, que 20 000 à 70 000 emplois et du grand emprunt de 34 milliards d’euros qui en a généré encore moins. Au moment où l’État demande de plus en plus de sacrifices aux contribuables, peut-être conviendrait-il de faire l’économie de ces intermédiaires, en finançant directement les entreprises en recherche d’aide pour leur développement.

Par ailleurs, on peut s’étonner que depuis 2008, Patricia Barbizet, N°2 du groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute), soit l’un des administrateurs du FSI, fonds d’investissement doté de 20 milliards d’euros d’argent public, et en préside également le comité d’investissement.

PPR est un grand groupe du CAC 40 dont la délocalisation de la production des articles vendus dans les magasins (Conforma, Printemps, La Redoute, Fnac), a mis au chômage les dizaines de milliers d’ouvriers employés chez les sous-traitants. Qui peut croire que sa dirigeante choisisse d’aider les entreprises dont le développement créera des emplois en France. Il nous semble que François Hollande devrait maintenant nommer une personnalité moins impliquée avec les grands groupes et le grand capital.


LE LEURRE DE L’INNOVATION

La Banque Publique d’Investissement voulue par François Hollande, sera vraisemblablement composée d’anciens organismes et dispositifs déjà existants qui ne sont jamais parvenus à transformer les milliards d’euros qui leur sont confiés en un nombre significatif de véritables emplois, et investira encore uniquement dans l’innovation.

L’antienne des produits innovants, déjà répétée en boucle depuis 35 ans par nos personnalités politiques, nous est à présent resservie pour exclure les industries manufacturières traditionnelles des dispositifs de financement.de l’économie.

Le mythe des produits innovants qui devaient fournir un emploi à chacun d’entre nous, est associé au dogme néolibéral du libre échange qui préconise la délocalisation de notre industrie manufacturière des biens de consommation. Cette politique dont François Hollande a toujours été un ardent partisan, montre son inefficacité et plusieurs millions de personnes au chômage en paient le prix.

Cependant, il convient d’accorder crédit aux promesses de réindustrialisation de notre nouveau Président et puisque l’emploi est sa priorité, ne doutons pas de recevoir bientôt une invitation de l’Élysée ou du ministère du Redressement Productif pour exposer notre projet de relance de l’industrie manufacturière des biens de consommation. 

Francis JOURNOT

Mouvement associatif RENDEZ NOUS NOTRE INDUSTRIE !
www.vetements-made-in-france.com et www.rendez-nous-notre-industrie.com sont des associations citoyennes indépendantes et sans appartenance politique




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L’été de tous les dangers


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Écrit par Olivier Chazoule

L’orage financier international s’approche et les nuages se font menaçants.

Moody’s vient de rétrograder 15 banques internationales.

Le séisme a commencé à toucher la marche américaine de Wall Street jeudi en fin d’après-midi et la vague devrait toucher les autres marchés.
Christine Lagarde souhaite l’Union fiscale de l’Union Européenne.

L’Espagne emprunte pour 10 ans à plus de 7%.
La Grèce vient de confirmer son attachement à l’Europe, ou plutôt à l’Euro, ou plus exactement et surtout légitimement à se sauver de la banqueroute.
L’Italie ayant observé que l’Espagne obtient 125 milliards d’Euros de l’Union Européenne en l’espace d’un week end et que la Grèce obtient la renégociation de sa dette sans le dire, réclame à son tour qu’on s’intéresse à elle. En termes financiers, cela veut dire que l’Italie appelle au secours l’Union Européenne pour lui donner beaucoup d’argent.

L’Irlande constatant que de nouvelles conditions sont consenties aux pays précités voit opportunément sa Cour de justice décider il y a quelques jours de la nécessaire approbation par l'Irlande des packages de secours financiers européens en question, ce qui une manière polie sinon habile de redemander plus d'argent européen à de meilleures conditions pour l’Irlande elle-même. Si l’Union Européenne ne paie pas l’Irlande, l’Irlande interdit à l’Europe d’aider les autres pays.

Même José Manuel Barosso, le Président de la Commission Européenne, qui en a vu beaucoup d’autres à Bruxelles et au Portugal, a été surpris de l’audace de l’Irlande.
Mardi, la Slovénie se souvient que ses banques ne sont pas en bon état et prend sa place dans la queue des demandeurs de l’aide européenne.

Entretemps, les promoteurs zélés de l’orthodoxie bancaire fixée dans les règles internationales de Basel III, dont les dirigeants du Fonds Monétaire International, ont mis 8 mois à comprendre ce que la Banque Populaire de Chine avait compris, digéré, décidé et mis en œuvre en Octobre 2011, à savoir la relâche des contraintes de réserves en capital des banques (au lieu de leur contraction suicidaire) permettant une libération partielle et opportune du crédit.

La Banque Centrale Européenne qui sait que son engagement financier risqué en Grèce est deux fois supérieur au montant de son propre capital pourrait reprendre à son compte cette phrase humoristique (humoristique pour Astérix, pas pour la BCE) de Goscinny dans Astérix et les Goths : ton sort ne tient qu’a un fil, Téléferic… À temps étranges, citations et références inhabituelles et un tantinet surprenantes

Alors, la BCE à court d'argent se tourne vers l’Allemagne qui, étourdie et inquiète de tant de sollicitations financières, se tourne à son tour vers le G20 qui se défausse sur le FMI.

Tandis que se conclut le G20 au Brésil, le FMI reçoit fort opportunément mercredi près de 500 nouveaux milliards de dollars en provenance de la Chine, de l’Inde, du Brésil, du Mexique, et d'autres pays dits émergents, qui désormais sont des pays que l’ont peut qualifier d’émergés, surtout si on considère le naufrage actuel des pays dits développés.

On rappellera en passant que le PIB dudit Brésil a dépassé celui de l’Italie et de l’Angleterre et talonne celui de la France.

Le FMI, ravi de tant de faveurs, et avant de se tourner vers l’Europe pour disperser les fonds tout récemment engrangés, se tourne alors vers la FED qui répond qu’elle va continuer à Twister (SIC). 
« Twist again » affirme Bern Bernanke, le patron de la FED, dans une conférence de presse il y a deux jours. Les marchés financiers restent impassibles. Wall Street s’impatiente.

Quelle leçon faut-il tirer de tout cela ?

Que c'est l’été.

Et que se passe-t-il en général pendant l’été ?

C’est simple : on fait passer les pilules les plus amères pendant l’été. Quand les consommateurs, citoyens et contribuables sont en vacances. C’est aussi l’été que les marchés et les Etats traduisent les chocs financiers les plus violents (chocs fiscaux, abandon de l’étalon or, dévaluations, subprimes, Lehman Brothers, AIG, etc.)

C’est pratique, car tout le monde est en vacances et personne ne voit rien venir…

Alors, cet été 2012 sera-t-il chaud ?

Aujourd’hui, à Wall Street il fait 37 degrés à l’ombre

Olivier Chazoule

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...