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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

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Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

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Le pouvoir a explosé, il ne reste qu’un champ de ruines


Article d'Agoravox tiré de la tribune libre.


A dire vrai depuis quelques jours c’est un sentiment étrange d’immense lassitude associé à celui de grande révolte qui m’habitent simultanément à la suite de l’inimaginable suite d’affaires qui apparaissent au plus haut sommet de l’état. Il y en a tellement que la révolte ne peut plus toutes les couvrir, il y en a tellement que l’on a l’impression qu’au lieu de mettre à bas ce pouvoir ils finissent par s’étouffer les unes les autres.





La plus actuelle, enfin même pas, celle qui fait le plus parler d’elle momentanément c’est cette circulaire contre les Roms. Une circulaire explicite qui déclare une personne coupable non parce qu’elle a fait mais à cause de son origine. Cette personne est ciblée. Cela ne fait que prolonger la volonté de déchoir de sa nationalité un criminel qui le devient plus parce qu’il a une origine étrangère. Ces deux cas dont se préoccupe le pouvoir ne concernent que des epsilons de la délinquance et de la violence mais permet à ce pouvoir de recoller les morceaux avec le FN comme l’a prouvé un dernier sondage du Point. L’intéressant au moins est que si Nicolas Sarkozy se maintient, bien que le niveau soit bas, c’est à cause d’un vaste phénomène de vases communicants entre les sympathisants UMP qui fuient et ceux du FN qui prennent leur place. Ce qui, au moment du vote, fera, si les amis de la famille Le Pen retournent au bercail, un trou électoral.

On voit que cette affaire des Roms a déclenché une vaste bronca au niveau mondial contre la France. A l’intérieur de notre pays, une parole volontairement mal interprétée a permis à Nicolas Sarkozy et à d’autres de détourner la légitime colère de l’Europe contre cette façon d’agir. Revenons un instant sur deux points :

1- ce qu’a dit madame Reding. voici le lien qui donne son discours complet. Et voici la phrase incriminée : "J’ai été personnellement choquée par des circonstances qui donnent l’impression que des personnes sont renvoyées d’un Etat membre uniquement parce qu’elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la seconde guerre mondiale".

2- on présente le second fait comme des excuses or voici ce que dit à nouveau madame Reding (Le Monde) : "Je regrette les interprétations qui détournent l’attention du problème qu’il faut maintenant résoudre. Je n’ai en aucun cas voulu établir un parallèle entre la deuxième guerre mondiale et les actions du gouvernement français d’aujourd’hui".


Aussitôt le pouvoir a pris note des soi-disant excuses de madame Reding, elle ne regrette en rien ses paroles mais l’interprétation qui en a été faite ce qui est aussi différent qu’un poisson volant et un rhinocéros. Mais cela a servi, tout comme cette mauvaise interprétation, à détourner l’attention et tenter d’éteindre le feu, et certains en France se sont associés de façon honteuse au pouvoir pour descendre madame Reding.

Son discours qui est remarquable, en fait, est à lire avec attention. Cette phrase mise en avant pour salir l’intégralité du texte veut dire toute autre chose que ce qu’en ont fait tant le pouvoir que Dupont Aignan pour taper assez honteusement sur l’Europe et utiliser cette double habitude exécrable de ceux qui sont imprégnés jusqu’à la moelle de la culture UMP : mépriser outrageusement ceux qui ne pensent pas comme eux (mais qui est-elle ? ose-t-il écrire, elle qui a autant de légitimité que lui pour parler, comme tout ministre en fonction - elle est commissaire européen de la justice - sinon aucun ministre n’aurait de légitimité d’agir et de parler) et détourner un fait (ce qui est déjà malhonnête) pour tenter de détruire le fond d’une affaire qui autrement plus grave. Ce qu’a dit madame Reding est la chose suivante : ce qui s’est passé avant et pendant la seconde guerre mondiale aurait dû mettre dans les esprits assez de réflexion et de sensibilité aux faits scandaleux de cette période pour être attentif à éviter la moindre discrimination à partir de l’origine. Voilà c’est simple. Elle n’a pas comparé le renvoi des Roms à des envois dans des camps. Elle a simplement rappelé que ce qui s’était passé devait nous rendre sensible et attentif. C’est tout. Et que de ce fait ne pas se laisser aller au même ressort : la peur de l’étranger, son rejet et sa stigmatisation, pour régler des problèmes internes. Elle a parfaitement raison. Oui la France a utilisé ce même ressort. Ce qui change c’est la conséquence, les camps de concentration, mais l’origine de l’expulsion et l’acte en lui-même fondée sur la nationalité d’expulsion sont du même ressort. Oui, elle a raison. On se sert d’une interprétation frauduleuse pour camoufler le plus grave, comme elle le dit elle-même.



Voici un passage important qu’il faut nommer :


"Lors d’une réunion formelle avec les ministres français Eric Besson et Pierre Lellouche, la Commission européenne, représentée par la commissaire Malmström et moi-même, a reçu des assurances politiques qu’aucun groupe ethnique spécifique n’avait été ciblé en France. Cela n’a pas permis de dissiper nos doutes.

C’est pourquoi mardi dernier, j’ai aussi envoyé une lettre formelle au ministre français Besson demandant des informations supplémentaires à envoyer rapidement à la Commission.

Je regrette profondément que les assurances politiques données par deux ministres français mandatés officiellement pour discuter de cette question avec la Commission européenne, sont maintenant ouvertement contredites par une circulaire administrative de ce même gouvernement.

Le rôle de la Commission en tant que gardienne des Traités est rendu extrêmement difficile si nous ne pouvons plus avoir confiance dans les assurances données par deux ministres lors d’une réunion formelle avec deux commissaires et en présence de 15 fonctionnaires de haut niveau de part et d’autre de la table.

Vu l’importance de la situation, il ne s’agit pas d’un affront mineur. Après 11 ans d’expérience à la Commission, je dirais même plus, c’est une honte.

Soyons clairs : la discrimination basée sur l’origine ethnique [...], n’a pas de place en Europe. Elle est incompatible avec les valeurs sur lesquelles l’Union européenne est fondée. Les autorités nationales qui discriminent des groupes ethniques lors de l’application du droit de l’Union européenne violent aussi la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, que tous les États membres ont signée, y compris la France.

Je trouve donc extrêmement troublant que l’un de nos États membres, à travers des actes de son administration, remette en question, de manière aussi grave, les valeurs communes et le droit de l’Union européenne.

Je souhaite aussi exprimer mon désaccord avec les déclarations faites hier par le Secrétaire d’État chargé des affaires européennes mettant en cause le rôle de la Commission européenne en tant que gardienne des Traités. Permettez-moi de rappeler le rôle de la Commission en tant que gardienne des Traités, qui est un des fondements de l’Union européenne – une Union qui existe, non pas par la force, mais à travers le respect des règles de droit adoptées par tous les Etats membres, y compris la France.

Je note que les autorités françaises elles-mêmes semblent prendre conscience que les évènements de ce weekend les mettent dans une situation intenable. Je note également qu’hier après-midi, le ministre français de l’Intérieur a signé une nouvelle circulaire éliminant les références à un groupe ethnique spécifique. Nous sommes en train d’en examiner les conséquences juridiques. Il est important que ce ne soient pas seulement les mots qui changent mais aussi le comportement des autorités françaises. Je demande donc aux autorités françaises une explication rapide".


On mesure combien elle a raison. la France viole non seulement les traités mais cet esprit qui aurait fondé la France et son universalité des droits de l’homme. Et à tous ceux qui crient contre cette Europe économique ils devraient alors que pour une fois, Mon Dieu oui, pour une fois où elle joue un rôle d’une importance symbolique, historique, et de principe la soutenir jusqu’en enfer. Pour une fois que l’Europe montre qu’elle a un petit bout d’âme il faut être à ses côtés. Honte à ceux qui se précipitent, comme la misère sur la pauvre monde, sur une mauvaise interprétation volontaire pour s’attirer des voix ici en France.


Si j’ai écrit ce titre c’est que je suis convaincu que si, il y a quelque temps, Nicolas Sarkozy était à le capitaine arrogant et orgueilleux du Titanic, à ce jour nous en sommes après sa rencontre avec l’iceberg. La France que Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse à diviser en opposant catégorie contre catégorie, Français de souche (si tant est que cela ait le moindre sens) à Français issu de l’immigration, Français à étranger, celui qui a un emploi au chômeur, chercheur français à chercheur américain, fonctionnaire à employé du privé, le sud au nord et l’ouest à l’est, est devenu un champ de ruines. Ce pouvoir a explosé à l’intérieur et la face éventrée de la France offre le visage de ses entrailles au monde qui ne lui accorde plus beaucoup de respect. Cette circulaire contre les Roms a fait des dégâts considérables au niveau international et notre voix en est brisée. Dupont Aignan peut brailler avec les autres ce ne sont pas ses cris arrogants qui vont nous réconcilier avec l’Europe, avec l’ONU, avec Washington qui vient de mettre un carton rouge à notre encontre, avec la Bulgarie, l’Allemagne, l’Autriche, la Roumanie (et Cuba, bon celle-là elle est de trop) etc. Dans cette triste affaire la défense de Nicolas Sarkozy et de ses sbires est honteuse. Elle consiste à attaquer, comme il le fait en France, par le mépris, une arrogance folle, ceux qui critiquent à juste titre ses décisions injustes. Il a fallu du temps à Marianne pour découvrir que Nicolas Sarkozy était un voyou. Cela fait plus de deux ans que je l’ai écrit. Son comportement a toujours été celui d’un petit caïd d’une bande de minables, entouré de ses 19 gardes du corps, qui fait le malin comme au Guilvinech, qui insulte le sourire aux lèvres en disant « cass’toi pauv’con ». Il a tout du voyou : l’attitude, le langage, la lâcheté profonde, l’arrogance, l’irrespect absolu des règles et des lois, la force contre le faible et la crainte du fort.


Nous venons de suivre une effrayante litanie d’affaires. Ce pouvoir qui de très nombreuses fois a été un concert de couacs invraisemblables, qui a démontré une incompétence à toute épreuve, lois rétorquées par le conseil d’état ou constitutionnel, contradiction entre ministres, entre le président et ses ministres, lois inapplicables, projets avortés ou déformés (tiens par exemple la suppression de la publicité) est aussi le pouvoir des menteurs et des passe-droits, de tous les abus. Ce pouvoir doit être le pouvoir qui a le plus menti de la Vème République. Il ment sans cesse : c’est Fadela Amara et son appartement qui devait servir à des réceptions et où ont été logés ses frères, c’est Sarkozy avec l’Afghanistan, GDF, le mur de Berlin, le bouclier fiscal et l’Allemagne, c’est Hortefeux avec son histoire d’Auvergnat et son poste d’élu régional qu’il a abandonné, c’est Lagarde avec l’affaire Tapie, c’est MAM avec son membre de cabinet éjecté, ce sont Besson et Lellouche devant la commission européenne, c’est Nora Bera et son engagement à rester au conseil régional de Rhône Alpes, c’est Barnier qui jurait qu’il resterait député européen, c’est Dati et ses diplômes, c’est Fillon et ses chiffres sur la retraite et ses comparaison avec l’étranger, c’est bien sûr un des princes du mensonge Woerth, c’est Copé et son engagement à 100 % pour la politique alors qu’il est avocat, c’est Bertrand bien évidemment.


Nous assistons, à notre grand malheur, à un pouvoir complètement explosé. Le premier ministre qui accuse le ministre de la justice de laisser fuir les informations, le président qui a choisi lui-même tous les ministres ne cesse de les matraquer dès qu’il peut oubliant sa responsabilité, lui qui les déclarait comme étant les meilleurs en France, l’opposition entre Hortefeux et Besson, le guignol Kouchner qui ne démissionne pas et le gigolo Morin qui veut une soi-disant liberté tout en réclamant à rester au pouvoir, ce qu’il pourrait obtenir étant impliqué dans l’affaire Karachi il lui reste quelques cartouches. Ce pouvoir explosé ne l’empêche pas nuire à notre démocratie. Un Marin qui refuse d’étendre l’affaire Karachi aux rétro commissions, Courroye qui a classé sans suite une affaire d’abus de faiblesse pour complaire à Sarkozy alors que le résultat de l’enquête de police est probant, Courroye qui n’interroge toujours pas Woerth (nous sommes le 16 septembre, Maistre a été entendu le 25 août) et à ce jour aucune demande au conseil des ministres n’a été déposée, Péchenard sur ordre diligente une enquête par la DCRI, enquête illégale, lui qui déclare qu’il faut bien chercher d’où vient la fuite car ensuite on ne sait pas ce qui peut arriver genre qui vole un œuf, vole un bœuf mais pourtant celui qui se sert d’un argument de probité vient de se faire prendre en plein abus de pouvoir et en contradiction avec toute morale (Le Parisien) : Comment le fils du patron de la police a échappé aux poursuites

"Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, serait intervenu alors que son fils, âgé de 16 ans, avait été interpellé pour état d’ivresse et insultes à agent.
Présenté comme l’homme qui a ordonné l’enquête des services secrets sur les fuites dans la presse dans l’affaire Bettencourt, Frédéric Péchenard, le patron de la police française, doit affronter un tout autre dossier.
L’histoire remonte au 17 février 2009. Une plainte est déposée en bonne et due forme par un gardien de la paix parisien pour outrage à agent à l’encontre du fils de Frédéric Péchenard, alors âgé de 16 ans.
Mais le parquet de Paris n’en retrouve aucune trace.
Un document explicite.
Et un an et demi après avoir été interpellé pour conduite en état d’ivresse sur les Champs-Elysées, le fils du Directeur Général de la Police Nationale (DGPN) n’a jamais été poursuivi.
Les documents que « le Parisien »- « Aujourd’hui en France » s’est procurés, attestent pourtant des événements qui ont émaillé cette nuit du 17 février. Deux procès-verbaux ainsi qu’une note de service laissent penser que le DGPN est bien intervenu. « J’ai reçu pour consigne […] de ne pas placer l’interpellé en GAV ( garde à vue), de ne pas aviser la permanence de nuit du parquet », raconte l’officier de police judiciaire de permanence cette nuit-là.

« Tout cela est faux, rétorque l’entourage de Frédéric Péchenard. Il n’a jamais demandé à personne de retirer une plainte, il n’a jamais demandé à personne d’enterrer une procédure. S’il s’est déplacé dans un commissariat pour aller chercher son fils, c’est en tant que père. » Un autre membre de sa garde rapprochée, qui n’a pas souhaité s’exprimer lui-même « compte tenu de l’actualité », admet malgré tout que « le simple nom du DGPN exerce une pression sur les policiers ».

Pour les faits qui lui étaient initialement reprochés, le fils du DGPN encourait deux ans de prison et 7500 € d’amende, même s’il aurait pu bénéficier de l’excuse de minorité.
Rappelons enfin qu’il y a quelques jours, le chef du cabinet adjoint à Matignon avait dû démissionner après avoir été contrôlé en état d’ébriété et avoir eu un comportement « insultant » envers la police."


Cette affaire est explicite de ceux qui nous gouvernent : sentiment absolu d’impunité, contradiction entre le discours et les actes, donneurs de leçons mais agissant à l’encontre de la légalité, jouant du sentiment de justice auprès des Français en stigmatisant les autres tout en agissant au contraire des lois, abus de pouvoir, utilisation du pouvoir à des fins personnels et politiques. C’est donc celui qui vient donner des leçons de morale qui fait soustraire son fils au juste courroux de la justice. C’est ce même, obéissant à Nicolas Sarkzoy, qui sous prétexte de protéger l’état bafoue la loi pour savoir qui a donné des informations au Monde, n’enclenche rien quand Le Figaro reçoit tout chaud des informations d’un PV. Pas besoin d’un dessin, vous l’avez compris : l’ immoralité et le cynisme gouvernent les hommes qui nous gouvernent.

Le chaos est au pouvoir en France. Mais c’est une bombe à fragmentation. Ce chaos au pouvoir crée le chaos en France ainsi que misère et désolation, un pays désarticulé, avec pour seuls repères le mensonge et l’injustice. Nicolas Sarkozy n’avait aucune compétence pour être président de la République. Non seulement ses seules compétences se nichaient dans la trahison, l’arrogance, l’accession brutale au pouvoir, une capacité infinie à mentir, un cynisme dévastateur, une sorte de terrorisme intellectuel et de mépris pour ceux qui l’entourent, mais en plus ses traits de caractères de petit caïd, de [...] voyous, sont à l’opposé de ce que doit être le magistrat suprême qui doit apaiser et rassembler. Ce caractère détestable et destructeur à l’intérieur de notre pays, a fait déjà des dégâts à l’étranger et ils nous entraîne dans sa chute qui vient dangereusement de s’accélérer. Ses mensonges internationaux, sa volonté d’être toujours le premier, son arrogance l’a calibré pour les autres chefs d’État. Comme il a une vue aussi courte que sont ses longs ses mensonges, il a toujours agi pour des retombées électorales. C’est son seul axe de réflexion. Tout acte à l’étranger a un objet à but électoral intérieur, comme l’UMP par exemple en blessant l’Europe. Ce qui ne pouvait que passer difficilement à la tête de l’UMP : arrogance, mépris, insultes, dénigrement, ne pouvait pas passer à la tête de la France. Et pourtant il a continué. Le nombre de fois où il a méprisé en public est hallucinant : les journalistes (que ce soit à Paris, Bruxelles, Madrid, de nombreux y ont eu droit avec le rires de leurs confrères assez lâches pour le coup), que ce soient les militaires, les policiers, les préfets, les députés, les ministres, les juges, le conseil constitutionnel. Il ne s’est jamais gêné. Et comme l’on dit qui a bu boira, cette technique éculée de la déformation et de l’arrogance, ce qui se traduit dans les faits par une indignation légitime et forte (de fait illégitime et fausse), qui lui colle à la peau comme une seconde nature alors qu’en fait elle est sa nature, il l’a utilisée à nouveau contre madame Reding avec une ironie qu’il croit être le summum de son art : que celle-ci accueille au Luxembourg nos Roms. Il fait comme Alain Minc qui accuse le pape non pour ce qu’il est ou qui il est mais par sa naissance qui le rend héritier du nazisme.

Madame Reding parle non en tant que luxembourgeoise, mais en tant que commissaire européen. Il fait avec elle ce qu’il fait par l’intermédiaire d’Hortefeux avec les Roms. Elle est attaquée par sa naissance et son pays d’origine. Bien sûr que c’est scandaleux. Un petit caïd n’agit jamais qu’en petit caïd. Il se croit tout permis. Mais il boxe de loin, jamais de près et jamais sans ses gardes du corps. Un Président de notre République aurait agi différemment. Tout d’abord il n’aurait jamais accepté une telle circulaire. Ensuite il aurait agit dignement pas comme un voyou qui provoque le menton levé au ciel, le torse bombé hurlant et vociférant. Il est notre honte et notre calvaire.

Notre pays est un champ de ruines, économiquement, judiciairement, politiquement, humainement, internationalement. En un mois et demi l’accumulation d’affaires a été extravagante. Le responsable de tout cela a un nom, celui de celui qui dit avec le plus pur cynisme qu’il prend ses responsabilités alors qu’il les fuit : Nicolas Sarkozy.


N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • l’affaire Wildenstein
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • l’affaire de la Jatte
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007
  • la circulaire Hortefeux
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Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...