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Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

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Le refroidissement climatique est en route


Article tiré du blog Suivi Soleil

De plus en plus de signes et de scientifiques se penchent sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler le «refroidissement global», ou «Global cooling». A l’inverse du réchauffement climatique, il est ici question de la régression des températures.



Les signes concrets sont déjà visibles puisque ces dernières années montrent une baisse des températures (graphique 1, cliquer pour agrandir). Entre 2005 et 2010 nous aurions perdu presque un demi degré.

Les annales météo signalent que les hivers de ces 2-3 dernières années sont parmi les plus froids connus depuis le début des relevés systématiques. Cela concerne l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. Il semble que l’hiver de l’hémisphère sud soit également très froid cette année. La banquise qui perdait de plus en plus de glaces en été, s’est entièrement reconstituée l’hiver dernier.

La baisse des températures semble même brutale au niveau de la troposphère, soit la partie de l'atmosphère terrestre dans laquelle nous sommes et qui monte à plus ou moins 10 km de hauteur - voir le graphique 2. Celui-ci illustre les variations depuis 1980. Après une montée régulière jusqu’en 2005, la baise est marquée depuis cinq ans.

Le graphique 3 montre qu’après un dernier pic en 2005, les températures baissent régulièrement. La ligne verte indique la tendance.




En plus de ces constatations météorologiques, deux autres facteurs laissent penser que l’on va vers un rafraîchissement global - certains scientifiques parlent même de nouveau mini-âge glaciaire. D’une part l’activité solaire est en net ralentissement. Ce fut le cas pendant ce que l’on appelle le minimum de Maunder, entre les années 1645 et 1715. Cette période est nommée mini-âge glaciaire. Pendant cette période l’activité solaire fut très basse, ce qui se mesure par le taux de carbone 14 dans le bois. Le graphique 4 se lit de droite à gauche.

L’autre facteur est la modification des températures de l’Atlantique nord. L’Oscillation Nord Atlantique (NAO) est un phénomène qui ressemble à El Niño en plus lent. Le cycle complet dure 60 à 70 ans. Il influence le climat européen et nord américain. Il pourrait entraîner une période de refroidissement de 20 à 30 ans - certains pensent plus.




Il faut savoir aussi que dans le passé, selon les études des carottes de glace, des refroidissement brutaux se sont produits, soit une perte de plusieurs degrés en à peine quelques années. Un refroidissement a des conséquences immédiates plus graves qu’un réchauffement: de grandes parties de l’hémisphère nord seraient sous la glace pendant de longs mois, avec ralentissement ou arrêt partiel de l’activité économique, voire totale dans certaines régions. Transports ralentis ou immobilisés, mortalité forte due au froid, coût phénoménal du chauffage, agriculture régionale arrêtée, réduction des échanges, émigration vers le sud. Il faut ajouter que si de fortes explosions volcaniques se produisent, dont les cendres obscurciraient le ciel, le froid sera accentué.

Il faut plus de temps pour évaluer une tendance. Cinq ans c’est encore court, et cela pourrait faire partie des fluctuations naturelles du climat. Si elle se confirme, cela indiquerait que probablement l’aspect anthropique du réchauffement doit être relativisé: d’autres mécanismes climatiques sont en jeu, plus fort que l’accumulation de gaz à effet de serre. Il serait d’ailleurs amusant que ces gaz nous préservent d’un refroidissement trop brutal.




Mais un refroidissement ne devrait pas inciter à abandonner la lutte contre la pollution. Que le réchauffement des 20 dernières années soit de cause majoritairement anthropique ou non, la qualité de l’air fait partie du patrimoine de santé de l’humanité. Mais on peut imaginer que l’espèce humaine s’adapte à un environnement plus acide. On doit aussi savoir que si le réchauffement de ces 20 dernières années est réellement dû aux gaz à effets de serre, ce réchauffement recommencera dès la fin de cette période fraîche, plus brusquement encore. Et puis un autre aspect doit continuer à être développé: l’indépendance énergétique aussi complète que possible, à partir d’énergies durables et renouvelables. Cela, ce n’est même plus de l’écologie, c’est du simple bon sens.





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Les événements d’Iran déclenchent en 1979-1980 une nouvelle panique dans les pays industrialisés. Le pétrole brut, qui valait 3 dollars le baril en 1970, atteint 36 dollars en 1980… Le second choc pétrolier, ou la révélation de la sensibilité des économies mondiales aux mécanismes spéculatifs sur les marchés de l'énergie.



Partie 1 :


Pétrole - Le temps des scandales et du repli 1_4
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Partie 2 :


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Partie 3 :


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Partie 4 :


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Début 1973, une nouvelle dévaluation du dollar déclenche une série de nouvelles exigences de l’OPEP… Analyse des bons et mauvais usages de l'arme du pétrole. Les chocs pétroliers : crises artificielles ou crises structurelles ?


Partie 1 :


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Partie 2 :


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Partie 3 :


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L’histoire du pétrole de 1962 (signature des Accords d’Evian) à 1972 (nationalisation du pétrole irakien). Sont évoquées la création de la société Elf-Erap, la mort de Mattei, la naissance de l’OPEP, l’arrivée au pouvoir de Kadhafi en Libye, la nationalisation du pétrole algérien, la position singulière du Shah d’Iran… (avec interviewes notamment du président irakien Saddam Hussein, de l’ancien premier ministre d’Iran Ali Amini, etc.).


Partie 1 :




Partie 2 :




Partie 3 :










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L’histoire du pétrole de 1947 à 1980, avec notamment l’apogée du cartel secret des sept multinationales les plus puissantes du monde. Sont évoqués : le mystérieux accident d’avion qui coûta la vie au général Leclerc à Colomb-Béchar en 1947 ; la création du royaume de Libye en 1961 ; la nationalisation du pétrole iranien ; celle du canal de Suez par Nasser ; la lutte de Mattei contre les 7 Soeurs ; les premiers soulèvements en Algérie...


Partie 1 :




Partie 2 :




Partie 3 :










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L'histoire Secrète du Pétrole - Le Temps des Premiers Craquements


En août 1941, pour achever de déjouer le grand plan d’Hitler, Russes et Anglais envahissent l’Iran, infesté d’agents nazis et où Reza Shah s’apprête à basculer dans le camp de l’Axe. Contraint à abdiquer, le shah est déporté en Afrique du sud, où il mourra un an plus tard. Les Anglais reprennent le contrôle des installations de l’Anglo-persian Company…


Partie 1 :




Partie 2 :




Partie 3 :










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L'histoire Secrète du Pétrole - Le Temps des Batailles pour L'or Noir


En 1930, les premiers craquements ébranlent le trust pétrolier le plus puissant du Moyen Orient : celui de l’Anglo-persian Oil Company, en Iran. L’empereur Reza Shah, père de Mohammed Reza, qui lui succéda jusqu’en 1979, découvre en effet que l’Anglo-persian ne ristourne qu’une partie dérisoire de ses profits à l’Iran et exige la révision du contrat de concession… Période des années 30 à la seconde guerre mondiale. Naissance de l'Anglo-Iranian Oil Company, et première crise due à la spoliation de l'Iran. Installation des USA en Arabie saoudite, et naissance de l'ARAMCO. Partage du Moyen-Orient entre USA et GB. Naissance de l'AGIP en Italie. Ravitaillement de l'Axe par les USA. Révolution pétrolière au Mexique ; nationalisation (PEMEX), sanctionnée par un boycott mondial organisé par les grandes compagnies. Portrait d'Henri Deterding (Shell) et de ses accointances nazies. Accords pétro-chimiques Allemagne-USA. Début de la seconde guerre mondiale et mise en lumière de l'enjeu stratégique représenté par le pétrole.



Partie 1 :




Partie 2 :




Partie 3 :










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L'histoire Secrète du Pétrole - Le Temps des Complots


Malgré la naissance puis l’essor fulgurant de l’automobile, au début du siècle, ni la France ni l’Italie ne possèdent de politique pétrolière jusqu’à la guerre de 1914, encore moins d’industrie. Les deux pays se contentent d’acheter leur pétrole aux Américains ou aux Russes... Entre le début 1900 et la première guerre mondiale, les cartels américains et anglais du pétrole (Shell et Standard Oil) dominent le monde. Création de l'Irak Petroleum Company avec une participation française, et début des relations commerciales franco-irakiennes. Révolution en Russie et début de la guerre est-ouest du pétrole. Premiers embargos et coup d'état appuyés par des campagnes de presse contre les souverains ou dictateurs opposés aux compagnies pétrolières et à leur gouvernement. Oppositions des pays produducteurs sous-développés aux puissantes colonialo-impérialistes (comme quoi, le problème est de loin antérieur à la seconde guerre mondiale...). Partage du Moyen-Orient entre les USA et la Grande-Bretagne (première puissance mondiale de l'époque) et accord de la ligne rouge.


Partie 1 :




Partie 2 :




Partie 3 :









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L'histoire secrète du pétrole :

L'histoire Secrète du Pétrole - Le Temps des Grands Rapaces


Documentaire (1985). Histoire de l'industrie pétrolière. La prodigieuse aventure du pétrole a commencé à Titusville, sur les bords de l’Oil Creek, en Pennsylvanie. Dans la nuit du 27 août 1859, d’un puits foré par le colonel Drake, le pétrole s’est mis soudain à jaillir. Cette découverte déclenche une folle ruée vers l’or noir… Depuis le premier puits foré par Drake aux USA, histoire des premiers magnats du pétrole, dont les premières réussites ont façonné le paysage géopolitique que nous connaissons aujourd'hui : Rockefeller (Standard Oil) et Deterding (Shell). Découverte des puits en Perse, en Amérique latine, en Russie. Ruées vers l'or noir; constitution des premiers trusts, images d'un capitalisme sauvage et mondialisé.


Partie 1 :




Partie 2 :




Partie 3 :









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L'histoire secrète du pétrole :

Du poison dans nos vêtements


Témoignages à l'appui, le documentaire lève le voile sur les produits dangereux présents dans les vêtements, accusés d'être à l'origine de multiples maladies.


Rita Lemoine ne se doutait pas que ses chausssures neuves contenaient du diméthylfumarate, fongicide qui lui a provoqué une réaction cutanée spectaculaire et des paralysies musculaires. Depuis 2009, ce produit est interdit dans l'UE, mais de nombreux objets importés, notamment de Chine, échappent aux contrôles. Si en Asie, le chrome, les pigments et le chlore font toujours autant de victimes dans les tanneries, les travailleurs européens du textile ne sont pas non plus épargnés. Ainsi Frauke Driessen, qui a repassé pendant dix ans des jeans pour une grande marque de vêtements, est tombée malade suite à la présence dans son sang de dichlorométhane, substance cancérigène également présente dans son usine...






Partie 1 :







Partie 2 :







Partie 3 :


L'emballage qui tue!


Face à la hausse du nombre de substances toxiques dans les aliments, scientifiques et consommateurs donnent l'alerte.


À l'heure où les produits "longue conservation" sont de plus en plus prisés, les clients ne soupçonnent pas l'existence de substances dangereuses dans les emballages hermétiques et dans les aliments avec lesquels ils sont en contact. C'est le cas du Bisphénol A, que l'on trouve dans les contenants en plastique rigide et qui peut provoquer des maladies cardiaques ou affaiblir le système immunitaire. Même risque avec les phtalates utilisés pour plastifier les matériaux servant au conditionnement. Agissant comme des hormones, ils peuvent entraîner la stérilité chez les hommes. Nombre de produits figurent sur la liste des substances interdites par l'Union européenne mais comme celle-ci importe massivement des produits venus d'Asie, où les réglementations ne sont guère restrictives...




Partie 1 :





Partie 2 :








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Article de Solidarité & progrès

A la chute du mur de Berlin, en 1989, succède celle de l’empire soviétique en 1991, claquant la porte à plusieurs décennies de Guerre froide et barrant ainsi la route aux cercles héritiers de Bertrand Russell [1], qui voyaient dans la menace atomique la possibilité de forcer la création d’un gouvernement supranational mondial contre le système d’Etats-nations souverains. Ces milieux ont immédiatement cherché à créer des « menaces de substitution » , parmi lesquelles la menace terroriste tiendra une grande place. C’est en 1991, une fois jugée obsolète la doctrine de Destruction mutuelle assurée, que ces mêmes réseaux politiques et financiers vont se retrouver à défendre un rapport de la sulfureuse Commission trilatérale [2] intitulé Au-delà de l’interdépendance, dans lequel on peut lire : « La crainte d’un conflit nucléaire, qui a exercé une pression psychologique considérable à une époque et qui s’est traduite par un soutien politique à l’effort de défense, est en train de s’estomper. Mais certaines menaces environnementales pourraient finir par exercer la même pression dans l’esprit des peuples. » Le substitut de « menace environnementale » commence alors à faire son chemin rapidement, et le GIEC, Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, créé en 1988 par un groupe malthusien de l’ONU, se verra de plus en plus porté sur la scène pour défendre l’idée que l’homme est responsable d’un « dérèglement climatique » qui nous conduit à la catastrophe.
Ainsi, depuis quelques mois, les médias ont réactivé leur cellule concernant le « réchauffement climatique » provoqué par l’« activité humaine croissante » , où bientôt les esquimaux s’apprêteraient à faire du surf avec les dauphins.


Les experts du GIEC, responsables du dérèglement psychologique global


Les 2 et 3 février s’est tenue à Paris une conférence très médiatisée intitulée « Citoyens de la Terre » , dont l’objectif est la création d’une « gouvernance écologique mondiale » forçant les pays à accepter un ralentissement du développement au profit d’une « économie écologique » . Cette conférence, présidée par Jacques Chirac, comptait parmi les invités d’honneur Alain Juppé, Hubert Védrine, Nicolas Hulot, ainsi qu’une très large délégation diplomatique venue du monde entier. Aucune présentation sur le constat scientifique n’était à l’ordre du jour, pas de cours pédagogique, tout le monde suivait à la lettre le dernier rapport du GIEC.

Et pourtant, quelques jours seulement après sa parution, Christopher Monkton, Vicomte de Brenchley et ancien conseiller spécial du gouvernement Thatcher, souligne de nombreuses erreurs de taille dans ce Rapport 2007. D’après lui, les chiffres du rapport final des Nations unies montreraient que le précédent rapport daté de 2001 aurait largement surestimé l’influence humaine sur le climat d’un facteur d’au moins un tiers. Parmi les anomalies les plus flagrantes :

* le GIEC affirme que le taux moyen de réchauffement global sur les 50 dernières années (0,13° par décennie) est presque le double que pour les 100 dernières années. A cela, Brenchley répond que « les Nations unies ont obtenu ce résultat uniquement parce qu’entre 1940 et 1975, la température a chuté. En fait, entre 1910 et 1930, le taux moyen du réchauffement était aussi de 0,13°C ». Cette note montre qu’en faisant la moyenne grossière des températures sur une longue période, certaines particularités peuvent être tout simplement gommées.


* selon Brenchley, « le rapport 2007 conclut qu’il est très vraisemblable que nous [humains] ayons causé la plus grande partie de la hausse en température depuis 1940. Il ne mentionne pas que pour la moitié de cette période, de 1940 à 1975, la température a en réalité chuté, bien que la production de CO2 ait augmenté fortement et continuellement. »


* les modèles informatiques utilisés par les Nations unies n’ont pas prédit le refroidissement considérable des océans qui s’est produit depuis 2003…


Et pour cause : le rapport Wegman (daté du 14 juillet) qui est passé entre les mains du dernier Congrès américain prouverait que les modèles « Monte Carlo » fréquemment utilisés par les experts en climatologie auraient pour caractéristique de modifier les courbes des graphiques indépendamment des nombres ou paramètres qu’on y entre [voir figure1]. Ainsi, la courbe de Mann publiée en 1998 par le GIEC, représentant les températures moyennes de l’hémisphère nord (surnommée courbe en « crosse de hockey » ) a tout simplement été jugée erronée car les données datant de 1400-1500 auraient dû afficher des températures aussi élevées qu’aujourd’hui, les dépassant même de quelques dixièmes de degré…







Figure 1.
La courbe de Mann, surnommée « courbe en crosse de hockey » , élaborée sur ordinateur par le modèle informatique Monte Carlo donne des erreurs assez importantes : en ne prenant en compte que des moyennes de températures portant sur une dizaine d’année chacune, cela peut altérer considérablement l’élan d’une courbe. Ici, cette méthode permit d’effacer le pic de température survenu au Moyen âge, ainsi que le petit âge glaciaire du XVIe siècle.


Il semblerait donc que les experts du GIEC tiennent des propos alarmistes sur la base de modèles informatiques qu’ils ne maîtrisent pas, le tout mélangé à des données statistiques innombrables réduisant ainsi la climatologie à une science déconnectée de toute notion physique sur le long terme, ce qui la rend d’autant moins fiable et crédible.

C’est en tout cas ce que le célèbre professeur Zbigniew Jaworowski semble confirmer dans ses dernières déclarations, le 2 février dernier, après avoir lu le rapport 2007 du GIEC. Ce scientifique polonais multidisciplinaire a déjà conduit 11 expéditions sur 17 glaciers, rassemblant des échantillons de cœur de glace des millénaires passés. [3] Connaissant bien le milieu du GIEC, il rapportait dernièrement à notre confrère Executive Intelligence Review qu’« ils commencent par éditer un papier clairement politique, puis la partie scientifique sera ajustée durant 2 à 3 mois de sorte que (selon les propres termes du GIEC) « les changements [seront] faits pour assurer l’uniformité avec le résumé pour les décisionnaires ». »


Vers une nouvelle glaciation ?


Selon Jaworowski, non seulement l’affirmation du GIEC selon laquelle l’homme est à l’origine du réchauffement global est fausse, mais de plus, « selon une étude d’astronomes, nous devrions nous attendre à un rafraîchissement du climat à partir de 2012-2015, avec une diminution brutale de la température entre 2050 et 2060, avec des températures aussi basses qu’aux moments les plus rudes du petit âge glaciaire, ceci sur une durée d’environ 60 ans. Cette projection, faite par plusieurs groupes, est basée sur l’observation de l’activité du soleil, qui, lors de la dernière décennie, était à son summum depuis plus de 2000 ans. » Cette hypothèse semble d’autant plus valable qu’une étude basée sur les observations fournies par des satellites altimétriques européens à perception sensorielle à distance, les ERS-1 et 2, corrélées à d’autres données, montrerait qu’une montagne de glace située au centre du Groenland n’a cessé de grandir durant la dernière décennie. La masse de la banquise est de l’Antarctique grandit elle aussi, s’épaississant beaucoup plus que tout ce qui a été perdu d’après les publications incessantes et alarmistes rendant compte de l’amincissement de la banquise ouest de l’Antarctique.

De manière générale, bien des éléments nous suggèrent l’hypothèse d’un âge glaciaire imminent, bien qu’il serait prématuré de se prononcer sur le climat sans en connaître les premiers déterminants sur le long terme, c’est-à-dire les cycles astronomiques de 21 000, 40 000 et 100 000 ans. Les véritables fondements de la climatologie se basent sur les effets de trois cycles longs de l’orbite terrestre, en relation avec le Soleil et son activité. Cette théorie est fondée sur les travaux du météorologue germano-russe Vladimir Koppen (1846-1940), de son gendre Alfred Wegener et du mathématicien Serbe Milutin Milankovich, qui établirent les bases permettant de relier la climatologie à l’astrophysique. Ils montrèrent que les principaux changements de climat des époques passées étaient étroitement liés à ces trois variations cycliques de l’orbite terrestre :

* le premier cycle, de 21 000 ans, exprime la variation de précession de son axe de rotation, qui pourrait se comparer au mouvement de l’axe d’une toupie par rapport à la verticale. [Voir (a) sur figure [2]]

* le second, qui s’étend sur 40 000 ans, consiste en l’inclinaison de l’axe terrestre du plan de l’écliptique, qui varie entre 20 et 24 degrés, variations dues aux perturbations causées par l’influence des autres planètes, surtout Jupiter. Aujourd’hui notre angle d’inclinaison est de 23,5°. Sans inclinaison de l’axe de la Terre, il n’y aurait pas de saisons.[figure 2, (b)]

* le troisième (100 000 ans) est le cycle de variation de l’excentricité de l’orbite terrestre, c’est-à-dire de la forme de l’ellipse orbitale, qui passe d’une orbite excentrique à une forme presque circulaire. Lorsque l’excentricité est faible (proche d’un cercle), la différence en quantité de radiation solaire est infime aux deux extrémités de l’ellipse, ce qui veut dire que la température ne change presque pas en une année lors de cette période. [Figure 2, ©]



Figure 2.

Dans ce cycle de 100 000 ans, il existe des périodes appelées « interglaciaires » ou « cycle de réchauffement » , telle celle que nous vivons, et dont la longévité peut atteindre 9000 à 12 000 ans selon plusieurs facteurs indépendants. Or nous traversons une période interglaciaire commencée il y a 10 700 ans. Nous serions donc mûrs pour une nouvelle période de glaciation. Malgré tout nous ne devons pas oublier le rôle des courants océaniques ou encore l’activité du Soleil, comme l’a souligné Jaworowski, et surtout la position de la Terre dans notre propre galaxie, dans laquelle l’activité des étoiles (rayonnements cosmiques) peut jouer un grand rôle.


Pôle Nord, terre d’accueil


Il y a 7000 ans, l’optimum climatique semble avoir fait une pointe, lorsque la température moyenne, déduite du volume de glace, était d’environ 1,1°C plus élevée qu’aujourd’hui.

Bâl Gangadhar Tilak, célèbre philologue indien (1856-1920), émit l’hypothèse qu’une civilisation d’origine indo-européenne (à qui nous devons les poèmes sacrés, les Rig Védas) aurait alors migré vers le nord et l’ouest jusqu’à la zone arctique alors habitable, suite aux violents changements climatiques qui se produisirent. Après un long travail minutieux, Tilak découvrit que les écrits védiques comportaient de nombreuses données astronomiques, dont certaines très importantes, témoignant d’une connaissance du ciel et des cycles astronomiques impressionnante pour l’époque. D’après ces données stellaires, il semble que la constellation d’Orion tenait une place majeure, confirmant ainsi très clairement les positions stellaires que l’on aurait dû observer à cette même période, et depuis les mêmes points d’observation !

Dans Orion ou recherche sur l’antiquité, Tilak répond aux scientifiques de l’époque qui pensaient que les premiers Ariens ne devaient pas être assez civilisés pour appréhender de tels problèmes astronomiques : « Je ne suis pas disposé à suivre cette démarche et je ne pense pas qu’un peuple qui connaissait et travaillait les métaux, tissait la laine, construisait des bateaux, des maisons et des chars, accomplissait des sacrifices animaux et avait réalisé des progrès en agriculture, fût incapable de constater l’existence des années solaires et lunaires. » En réalité, ce peuple maîtrisait l’agriculture en grande partie grâce à ces connaissances du ciel, d’où il se répandit sur les continents et permit la renaissance de l’humanité après la dernière glaciation.

Ainsi, l’étude de notre climat prouve que le monde ressemble beaucoup à celui dont parlait déjà Héraclite il y a 2500 ans, où « il n’est de permanent que le changement » . Si nous souhaitons aujourd’hui en finir avec la fraude du réchauffement climatique, la première des choses à faire est d’ouvrir un flanc d’attaque que les malthusiens n’attendent pas : bâtir une renaissance scientifique en changeant profondément les méthodes d’enseignement dans les écoles, en retraçant avec les élèves la découverte de principes physiques universels dans l’esprit d’un Johannes Kepler ou d’un Jean-Sébastien Bach, comme juchés sur les épaules de géants afin de mieux scruter l’horizon. En retrouvant cet esprit de découverte scientifique, ce qui était établi comme limite physique évidente n’aura plus jamais de répit.

Si nous voulons traverser sans dommage cet âge glaciaire, il est urgent de miser à fond et sans délai sur la recherche de nouvelles technologies et de nouvelles infrastructures au niveau mondial. Ainsi, nous saurons être prêts pour vivre dans des conditions extrêmes telles que nous les trouvons sur la planète Mars, terre promise des générations futures.

Cédric Gougeon (LYM France)

Notes

[1] Bertrand Russell était un Lord anglais. Dans une lettre adressée à Gamel Brenan en septembre 1945, il écrit : « Il y a une chose, et une chose seulement, qui pourrait sauver le monde, une chose que je ne rêverais même pas de proposer : que l’Amérique fasse la guerre à la Russie dans les deux prochaines années, établissant un empire mondial par l’usage de la bombe atomique. Cela ne sera pas fait. » Il devint ensuite célèbre grâce à sa doctrine de Destruction mutuelle assurée (ou MAD en anglais, qui veut dire « fou » ).

[2] La Commission trilatérale est un groupe de réflexion très élitiste, fondé en 1973 par David Rockefeller, Henri Kissinger et Zbigniew Brzezinski, et dont François Bayrou et Al Gore furent membres. Son objectif serait de « promouvoir et construire une coopération politique et économique entre le Japon, l’Europe et l’Amérique du nord » de type supranational. Ses différents rapports défendent un renforcement brutal de la mondialisation pour « faire face aux différents problèmes économiques, politiques et environnementaux » .

[3] Zbigniew Jaworowski est professeur au Central Laboratory for Radiological Protection (CLOR) de Varsovie, dont il préside le conseil scientifique. Il est l’auteur d’un célèbre article « L’âge de glace approche ! » paru dans la revue scientifique américaine 21st Century, Science and Technology (édition de l’hiver 2003-2004).

Source : Solidarité & Progrès






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Tout n'est pas dans le titre, ce documentaire très intéressant en dit bien plus.







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Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...